Malgré les campagnes de sensibilisation pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19) qui frappe actuellement 157 pays à travers le monde, dont l'Algérie, certains inconscients ne semblent guère se soucier des dangers qu'ils encourent. En effet, tous les vendredis, pour ne pas dire tous les jours, les terrains de proximité à Oran abritent des matches de football entre jeunes, moins jeunes et vétérans et ce, en dépit des appels de la nécessité du strict respect des mesures préventives décidées par les hautes autorités du pays. Pourtant, une vaste campagne de sensibilisation, via les réseaux sociaux, a été déclenchée pour encourager à appliquer les consignes en vigueur dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Même de grands footballeurs en retraite ou toujours en activité ont exhorté les Algériens à respecter les consignes et les mesures de précaution, pour essayer de stopper la propagation de ce virus. Mais cela ne semble suffire à ces inconscients. Aussi, les services de sécurité doivent intervenir et sévir ne serait-ce que pour réduire les risques de contamination du virus, comme cela a été recommandé. La lutte face à ce fléau dévastateur incombe à tous les citoyens qui doivent respecter scrupuleusement les consignes de confinement et les mesures préventives qui s'avèrent comme étant la seule solution pour éviter cette pandémie. Mais, on a l'impression que ces campagnes de sensibilisation n'ont pas eu l'effet escompté au vu du nombre de matches inter-quartiers. Ces footballeurs d'occasion oublient qu'ils s'exposent au danger au moment où la protection de la santé est une priorité en ce moment crucial où tout doit être fait pour, au moins, limiter les dégâts. Il suffit d'effectuer une tournée des différents quartiers de la ville d'Oran pour avoir une idée sur cette inconscience collective. Il est vrai que le football est considéré comme une « drogue » aussi bien pour les pratiquants que les spectateurs, mais il est indispensable que tout le monde prenne conscience, une fois pour toutes, de ce danger auquel ces mordus de la balle ronde s'exposent ainsi que leurs familles et leurs proches.