Pas moins de 450 zones d'ombre ont été recensées à travers la wilaya d'Adrar. Un état de fait qui nécessite une intervention urgente de l'Etat, afin de rattraper les retards et assurer un cadre de vie digne aux habitants. Le nombre des zones d'ombre recensées a été révélé par le wali d'Adrar, au cours d'une visite dans une zone d'ombre dans la région de Gourrara. Un chiffre obtenu à l'issue d'une grande opération de recensement réalisée dans les différentes communes et ksour de la willaya et à laquelle ont été associés les représentants de la société civile, les associations et d'autres citoyens. L'objectif du décompte est de recenser les besoins exprimés par les populations de ces zones, en matière de désenclavement, d'écoles, d'électricité et gaz, d'eau potable et d'assainissement, notamment. Des zones d'ombre qui marquent l'ampleur du retard en matière de développement. Un programme spécial de 1.200 milliards centimes a été arrêté en fonction des priorités de chaque zone et en coordination avec des comités de consultation et suivi installés, dans chaque daïra, par le wali, car il n'est réellement pas possible de tout prendre en charge immédiatement. Il ne suffit pas de dire aux citoyens que tous leurs problèmes vont être réglés parce qu'ils ont été exposés au premier responsable de l'Exécutif. Un calendrier a été tracé pour atteindre les objectifs de court et moyen termes. La prise en charge de leurs besoins se fera en fonction des disponibilités financières de l'Etat. À ce propos, le wali a précisé que l'administration dispose des moyens financiers qui lui permettent de faire face aux dépenses nécessaires pour prendre en charge les besoins prioritaires urgents.