Durant la tenue des travaux de la 1ère session ordinaire de l'APW pour l'exercice 2020, actualité oblige, la situation sanitaire due à la pandémie du coronavirus a eu sa part des discussions. Lors de son intervention, le wali Attallah Moulati a rappelé, chiffres à l'appui, quelques aspects d'une situation épidémiologique dont le citoyen ne sort pas indemne, à travers certains de ses comportements irresponsables, quant aux mesures de prévention à observer, qui ont largement conduit à une hausse inquiétante du nombre des personnes atteintes du Covid-19. Et les statistiques parlent d'elles-mêmes: 7.314 infractions commises à l'encontre des mesures de prévention et de protection, 3.709 infractions pour non-port de masques de prévention, 2.050 véhicules mis en fourrière, 107 fermetures de locaux de commerce pour non-respect des consignes de prévention. Les personnels soignants sont largement salués pour leur disponibilité et abnégation, pendant ces derniers mois. Les discussions des élus locaux, en présence des P/APC et chefs de daïra, ont abordé le projet du budget supplémentaire 2020, d'un montant global de 400 millions de dinars, alloués aux programmes proposés. Là également, le chef de l'exécutif de la wilaya a indiqué que plusieurs projets sont destinés aux 384 regroupements ruraux recensés, désignés comme étant des zones d'ombre. Lesquelles ont bénéficié de l'aide de l'Etat et que les communes ont, elles aussi, eu leurs parts des 10 milliards de dinars de dotations financières, au titre de lancement de projets de développement, dont certains sont en cours de concrétisation. A ce sujet, le wali a insisté sur la nécessité d'accélérer les procédures administratives, notamment pour ce qui est des secteurs de l'éducation, de la santé et des ressources en eau, triptyque primordial dans les équipements sociaux. Ce qui permettra à la wilaya de Tébessa de bénéficier de nouvelles dotations financières supplémentaires, des différentes caisses de soutien. Tout en signalant les retards enregistrés dans le lancement des projets financés par la caisse commune de garantie et solidarité des collectivités locales, au titre des exercices 2018 et 2019. Une caisse qui a pour mission de gérer le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales à travers la mobilisation et la répartition des moyens financiers versés par l'Etat, au profit des collectivités locales.