Les zones d'ombre demeurent la préoccupation de l'Etat. Au fur et à mesure de l'arrivée des programmes, elles sont mises à niveau en équipements prioritaires comme les voies de communication qui permettent aux populations des zones rurales notamment et aux fellahs de se déplacer pour rejoindre leur commune. En fin de semaine écoulée, le wali s'est rendu dans les daïras de Tighenif, Hachem et Oued El Abtal où il a installé les chantiers devant réaliser des tronçons de chemins ruraux et communaux de 20 km pour relier une douzaine de douars entre autres Ouled Khamsa, Remaikia, Ras El Ma, Chetaounia, Haddad, Aïn Mansour, Zelamta. Les citoyens ont assisté au coup d'envoi de ces chantiers. La durée des travaux va de 2 à 4 mois pour la réception de ces ouvrages. Le programme de la wilaya renferme 350 km répartis entre les bourgades, douars et groupes de maisons déshéritées et déjà 82 km sont en cours de réalisation, le reste pour bientôt. Dans son périple, le wali a été interpellé par des cris de détresse de certains habitants qui ont soulevé leurs doléances. Il s'agit de localités privées d'eau potable depuis un mois ou d'autres qui signalent qu'ils n'ont pas de cimetière. Ils ont fait également état du problème d'électricité, de médecin dans une salle de soins et bien d'autres besoins vitaux. Sur le champ, de nombreux points noirs ont été solutionnés avec les responsables compétents et le chef de l'exécutif s'est dit conscient de certains déficits mais la conjoncture oblige à doter ces douars en moyens prioritaires. La suite viendra en temps opportun, l'essentiel c'est que l'Etat cherche à créer un équilibre entre le monde rural et les régions urbaines.