La date du référendum sur la révision constitutionnelle a été fixée au 1er novembre prochain, annonce lundi la présidence de la République dans un communiqué. L'annonce a été faite à l'issue de l'audience accordée, hier, par le chef de l'Etat au président de l'Autorité nationale indépendante des élections. «Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce jour M. Mohamed Chorfi, président de l'Autorité nationale indépendante des élections, qui lui a présenté un exposé sur les préparatifs en cours pour l'organisation des échéances électorales programmées, à commencer par le référendum sur le projet de révision de la Constitution», précise le communiqué de la Présidence. «Au cours de cette rencontre et, à la lumière des consultations du président de la République avec les parties concernées, il a été décidé de fixer la date du 1er novembre 2020 pour la tenue du référendum sur le projet de révision de la Constitution», ajoute la même source. L'approche de la tenue du référendum avait été suggérée, le 12 août dernier, lors de la réunion gouvernement-walis, lorsque le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, avait appelé les membres du gouvernement et les walis à se préparer à l'étape du référendum sur l'avant-projet de révision de la Constitution. Dans son allocution à l'ouverture de la réunion gouvernement-walis, au Palais des Nations, M. Tebboune avait déclaré : « Je vous invite, dès maintenant, à vous préparer à l'étape du référendum (sur l'avant-projet de révision de la Constitution), afin de garantir les meilleures conditions et moyens matériels et psychologiques à même de permettre au citoyen d'avoir son mot à dire sur l'avenir de son pays ». Le chef de l'Etat avait saisi l'occasion pour adresser ses remerciements « à tous ceux qui ont contribué à l'enrichissement de la mouture de l'avant-projet de révision de la Constitution parmi les personnalités nationales, les partis politiques, les syndicats, les associations civiles, les enseignants universitaires et autres ». Le Président Tebboune a réaffirmé, dans ce sens, que « le changement revendiqué par le Hirak populaire est certes un changement pacifique, mais radical qui passe par la Constitution, le socle de l'Etat ». Et de souligner que « le changement ne doit pas s'opérer au sein des bureaux ou être l'apanage d'un certain groupe, mais doit émaner du peuple qui aura le dernier mot et toute la liberté de valider ou de refuser la mouture de l'avant-projet de révision de la Constitution ». En cas de refus, « l'ancienne Constitution sera reconduite, avec la détermination d'opérer le changement », avait soutenu le président de la République. « Les partisans de la période de transition et les comploteurs d'autres rives ont tort puisque le train est déjà en marche et ne reviendra pas en arrière », avait-il encore affirmé. M. Tebboune avait aussi estimé que « l'Algérie nouvelle a grand besoin d'adopter une nouvelle attitude où les actes et les paroles se correspondent et où les bons comportements et le dévouement dans le travail se conjuguent. L'Algérie a grand besoin de bases solides sur lesquelles reposera la Constitution consensuelle dont l'esprit est inspiré de la Déclaration du 1er novembre, une Constitution qui nous rassemblera et nourrira l'espoir en l'Avenir ».