Dans des conditions particulières et un protocole sanitaire strict, les épreuves du baccalauréat de la session 2020 se poursuivent. Pour le deuxième jour de l'examen une grande partie des candidats ont estimé que les épreuves des mathématiques n'étaient pas trop faciles à aborder particulièrement pour les filières scientifiques et gestion et science-économie. Les sujets traitaient seulement les cours présentés en présentiel. C'est-à-dire les programmes présentés lors des premier et deuxième trimestres, selon les candidats. Toutefois les candidats qui animaient les petits groupes devant le lycée Maraval, estiment que le sujet n'était pas « un gâteau ». D'autres jugent, que « ce n'était pas facile, mais abordable en général ». Cette appréciation n'est pas partagée par tout le monde. Une candidate considère l'épreuve comme trop dure et qu'elle n'était pas à la portée des élèves moyens». Dans l'après-midi d'hier, les candidats avaient rendez-vous avec l'épreuve d'anglais ». Restent, maintenant, les troisième et quatrième journées décisives pour les candidats avec des matières comme les Sciences naturelles et la Physique pour les filières scientifiques, la Philosophie pour les filières littéraires et la Comptabilité pour les filières gestion et comptabilité ». D'autre part les candidats libres ont brillé, par un fort taux d'absentéisme. Selon la direction de l'Education le taux global d'absentéisme a atteint lors de la première journée 25,78 %, chez les candidats libres et 1,15% chez les scolarisés. Selon la même source pour les candidats libres, sur quelque 5.923 inscrits, 1.526 ne se sont pas présentés aux centres d'examen, dimanche. Pour les candidats scolarisés 172 se sont absentés, le 1er jour. La direction de l'Education affirme que pour le 1er jour, aucun cas de coronavirus et aucun cas de fraude n'ont été enregistrés à travers les 68 centres d'examens. Rappelons qu'à Oran, quelque 20.939 candidats sont inscrits aux épreuves du baccalauréat de la session 2019/2020. Dans le cadre de la lutte contre la fraude aux examens, la préservation de leur crédibilité et la consécration du principe d'égalité des chances, les autorités ont criminalisé toute forme de fraude et de triche, aux examens scolaires, en introduisant des sanctions dans le Code pénal. Ces sanctions qui dépassent dorénavant les peines administratives sont devenues également judiciaires.