Lors de la rencontre périodique de coordination, organisée dimanche en visioconférence avec les directeurs d'hôpitaux et les directeurs de santé publique (DSP), pour évaluer la «situation épidémiologique alarmante en Algérie», présidée par le ministre de la Santé, Pr Abderrahmane Benbouzid, a été évoquée la question de «l'accélération du rythme de la vaccination» par l'implication des cliniques privées et des pharmacies d'officines. Selon le communiqué du MSPRH, rendant compte de cette rencontre, le ministre de la Santé, après avoir «été informé des derniers développements de la situation épidémiologique», a instruit ses interlocuteurs de la nécessité de «renforcement» des moyens «logistiques, techniques et moyens humains», en vue d'ouvrir des espaces supplémentaires d'accueil des malades atteints de Covid-19, «en cas d'aggravation de la situation épidémiologique», par le recours aux «hôtels et (aux) salles de sport». Il a été également question de «vigilance pour fournir de l'oxygène» aux services Covid, et de «renforcer le contrôle des dispositifs de conservation d'oxygène». «Le ministre a également appelé à la mise à jour des informations sur les besoins en oxygène de chaque wilaya à travers la plateforme numérique installée au niveau du premier ministère, et a également appelé les directeurs des établissements de santé à se doter de concentrateurs d'oxygène supplémentaires». Etendre la vaccination aux cliniques privées et aux pharmacies S'agissant de la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19, le ministre de la Santé, et président du Comité de suivi de l'évolution de la pandémie de Covid-19, a appelé à «la nécessité d'accélérer le rythme de vaccination», en «intensifiant les opérations» au niveau des «établissements de santé et des espaces de proximité, en coopération avec les services de la protection civile, qui ont démarré le processus de vaccination au niveau des quartiers résidentiels à Alger, Constantine et Oran». M. Benbouzid a également évoqué la «nécessité d'impliquer le secteur privé», dont les cliniques privées et pharmacies d'officines, dans ces opérations. Il a été aussi décidé de «distribuer le vaccin anti-Covid, aux entreprises et institutions qui disposent d'unités de santé pour les travailleurs», indique la même source.