Le coup d'envoi de la caravane de sensibilisation à l'endroit des bénéficiaires des microcrédits, accordés par l'ANGEM vient de démarrer et ce, au titre d'un accord-cadre avec le secteur de «l'assurance et réassurance» aussi, les porteurs de projets de petites et moyennes entreprises devront, dorénavant, s'assurer et se couvrir contre les catastrophes, vol de matériel ou encore accidents de travail. Aujourd'hui le taux d'assurance demeure faible, dans le créneau des micro-entreprises nouvellement créées, le contrat d'assurance ne dépasse pas souvent la première année du lancement de la micro-entreprise, sans renouvellement. Certains jeunes porteurs de projets craignent les charges supplémentaires en contractant une police assurance, mais ne savent pas l'utilité d'une telle assurance pour la durabilité du projet, quand celui-ci se retrouvera confronté à des risques. Pour rappel, le dispositif ANGEM a financé, depuis 2005, quelque 950.000 projets à l'échelle nationale, avec à la clé la création d'1,3 million de postes d'emploi. Selon son directeur général, son organisme public compte financer 39.000 autres projets en 2021 et le lancement d'un cycle de formation au profit de 10.000 jeunes en 2022, sur les méthodes de gestion et comptabilité, et ce, dans le cadre de l'accompagnement des bénéficiaires des microcrédits, afin que leurs projets aboutissent et s'inscrivent dans la pérennité. Enfin et d'après le ministère de la Solidarité nationale partenaire de l'ANGEM dans l'opération de réinsertion des sans-emploi que plus de 60% des crédits sont octroyés aux femmes, afin de renforcer leur présence dans la sphère économique.