Opérationnelle depuis avril 2005, Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem) a pu, jusqu'à fin septembre 2007, décrocher 3 500 accords bancaires pour les micro-crédits. Depuis des années, l'Etat a placé, au titre de ses priorités, l'emploi avec la mise en place de différents dispositifs, dont celui de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse nationale de chômage (Cnac). Ces deux structures auxquelles est venue s'ajouter l'Angem devaient servir de lien entre les demandeurs d'emploi et le monde économique. Elles ont pour mission de proposer aux demandeurs d'emploi de découvrir les différents métiers de l'industrie, des services et de l'artisanat ou d'améliorer leur orientation professionnelle. A la fin 2005, le résultat n'a pas été à la mesure de l'attente. L'énergie des animateurs de ces trois structures avec les nouvelles prérogatives dévolues à l'Agence nationale pour l'emploi s'est retrouvée confrontée à moult difficultés. Le refus des banques, malgré les garanties de l'Etat, de jouer le jeu en ouvrant leurs coffres aux jeunes créateurs de micro-entreprises en est le plus important.Au niveau de l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), les 42 dossiers à financement triangulaire (Angem-promoteur-banque) n'ont décroché aucun prêt bancaire durant l'année 2006, souligne la direction de l'emploi. Les promoteurs, qui ont choisi de se faire financer par l'Angem seulement, semblent trouver moins de difficultés à concrétiser leurs projets. Sur les 1 195 dossiers à financement mixte (Angem-promoteur), on a enregistré 1 160 dossiers financés par l'Angem. Pour le premier trimestre de l'année 2007, les institutions bancaires ont agréé 8 promoteurs sur les 62 ayant sollicité le financement d'une banque.A titre d'exemple, quelque 890 jeunes personnes ont bénéficié des crédits financiers attribués par ANGEM de Mascara. Le montant du crédit attribué pour chaque bénéficiaire ne dépasse pas les 30 000 dinars. Pour assurer la pérennité et la durabilité des micro-entreprises, créées dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), le financement des jeunes promoteurs, dans le cadre de ce dispositif, est désormais subordonné à une formation préalable sur la gestion.