Depuis la création de l'Agence nationale de gestion de microcrédits (Angem) jusqu'au 28 février 2017, pas moins de 788 162 personnes ont bénéficié de microcrédits pour la réalisation de leurs projets d'activités. Selon un bilan rendu public, le nombre de crédits octroyés aux Femmes est de 491 089 alors que pour celui des hommes il a atteint 297 073 Crédits. Le nombre d'emplois créés a atteint, quant à lui, 1 182 246. Ils sont par ailleurs 253 634 bénéficiaires des services non financiers. La même source explique que depuis 2013, le montant du crédit octroyé par Angem pour l'acquisition des matières premières est passé de 100 000 à 250 000 DA pour les jeunes promoteurs des wilayas du Sud. Des réunions d'évaluation avec les banques se tiennent régulièrement pour étudier notamment les délais de remboursement des crédits et le traitement des dossiers. L'Angem gère dans le cadre du micro-crédit le prêt non rémunéré pour l'acquisition de matières premières et dont le plafond ne dépasse pas actuellement 100 000 DA. L'agence gère également le financement de type triangulaire (Angem-banque-emprunteur) pour l'achat d'un équipement, en plus de la matière première de démarrage, un crédit qui ne doit pas dépasser 1 000 000 DA. A noter également que l'Angem participe depuis le début de l'année à la caravane d'information et de sensibilisation à l'entrepreneuriat féminin au niveau des wilayas du pays. Cette manifestation a mobilisé plusieurs partenaires. Ils s'agit de l'Agence nationale de Soutien à l'Emploi de Jeunes «Ansej», la Caisse Nationale d'Assurance Chômage «CNAC», l'Agence Nationale de Développement de la PME «Andpme» et l'Agence Nationale de Développement de l'Investissement «Andi». L'objectif est de susciter l'esprit entrepreneurial chez les femmes et de les inciter à emprunter la voie de la création d'entreprises pour leur autonomisation économique et émancipation sociale. Il s'agit aussi de les informer des différents services qui leurs sont offerts par les différents dispositifs d'accompagnement et de financement mis en œuvre par l'Etat. Il est à rappeler que le gouvernement n'entend toujours pas effacer les dettes des jeunes entrepreneurs souscrits aux dispositifs Ansej, Cnac et Angem. Il estime cependant, pouvoir lâcher du lest avec le rééchelonnement des dettes des micro-entreprises en difficulté financière.