A 48 heures du match MCO-ESS, le Mouloudia d'Oran, qui reste sur deux défaites consécutives, se trouve toujours sans entraineur. Avant-hier, la réunion du conseil d'administration, provoquée pour trouver une issue à cet épineux problème, s'est transformée en une réunion de concertation en raison de l'absence de la majorité des membres. Etaient présents à cette séance de travail, Tayeb Mehiaoui, Bensenouci Chems Eddine et Youcef Djebbari. La discussion a tourné sur le choix du nouveau responsable technique du MCO pour suppléer au départ d'Azzedine Aït Djoudi. Selon une source proche du club, le président du Mouloudia a proposé Sid Ahmed Slimani avec Sofiane Nechma comme adjoint. Youcef Djebbari a insisté sur la venue d'un technicien étranger sans pour autant préciser son identité. Pour le président du CSA/MCO, certaines sources affirment qu'il aurait accepté la proposition de Tayeb Mehiaoui. A l'heure où nous mettons sous presse cet article, aucune nouvelle n'a filtré tant que les avis divergent et que chaque clan défend son « poulain ». On croit savoir que même les proches du président du MCO se sont mis de la partie pour proposer leur « entraineur ». Dans ce même contexte, le nom de Djamel Benchadli a été cité. Contacté, ce dernier nous a confirmé qu'il n'a pas été sollicité d'une manière officielle. « J'ai eu une conversation téléphonique avec une personne qui s'est présentée comme un proche du président du MCO, mais je n'ai eu aucun contact officiel de la part d'un responsable », nous a-t-il dit. Aussi, de nombreux managers commencent, eux aussi, à proposer des entraineurs. Voilà en fait, où en est l'affaire du nouveau coach du Mouloudia d'Oran. Est-il concevable qu'un club, prétendu professionnel, puisse se retrouver dans une telle situation ? Au lieu d'une réunion entre les membres du conseil d'administration pour déterminer le profil du technicien qui répond aux critères recherchés, on persiste dans le bricolage. D'autre part, on vient d'apprendre que la piste de Moez Bouakaz vient d'être écartée au moment où d'autres sources annoncent un technicien tunisien, à savoir Chokri Khatoui. Et comme un malheur ne vient jamais seul, même le directeur sportif des jeunes, Mehimdet Khelladi, a quitté le club. Les raisons ? « En toute sincérité, les conditions de travail sont presque inexistantes. Ajoutez à cela, l'entourage des jeunes catégories. Sincèrement, les jeunes ne sont pas entre de bonnes mains et ce, en dépit de certaines bonnes volontés. Ajoutez à cela, le manque de disponibilité de stades avec éclairage où l'on peut travailler sachant que la plupart des joueurs sont scolarisés. Il est impossible de faire un travail en profondeur et pousser les jeunes à progresser », nous a-t-il affirmé. Voilà où en est le Mouloudia d'Oran où ni le présent ni l'avenir ne sont assurés.