L'Algérie, fidèle à ses principes, a dès le début de l'agression israélienne contre des fidèles palestiniens sur l'esplanade des mosquées condamné cette grave dérive de l'entité sioniste, tout en déclenchant une dynamique diplomatique régionale pour coordonner les efforts des pays arabes et faire front commun afin de défendre la cause palestinienne au bout de ce qu'il faut mettre en œuvre dans l'urgence pour stopper la violence des sionistes. Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, s'est entretenu mardi au téléphone avec nombre de ses homologues de pays arabes, appelant à cette occasion à «une réaction prompte et adéquate de la communauté internationale face à l'escalade de la répression (sioniste) et à l'accroissement du nombre des victimes palestiniennes». Cherchant à assurer une protection internationale en faveur de la population palestinienne civile à El Qods et à mettre fin à la répression des forces d'occupation, M. Lamamra a eu des consultations avec plusieurs de ses homologues des pays arabes, dont notamment le Palestinien Riyad Al-Malki, le Jordanien Ayman Safadi, le Tunisien Othman Jerandi, ainsi qu'avec le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes Ahmed Abul-Gheit, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. Par ces communications téléphoniques, le chef de la diplomatie algérienne a mis en évidence « l'urgence d'une réaction prompte et adéquate de la communauté internationale face à l'escalade de la répression et à l'accroissement du nombre des victimes palestiniennes», indique la même source. Ces consultations, qui s'inscrivent dans l'objectif de la lettre adressée, lundi, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, ont porté également sur «l'examen des possibilités de stimulation des mécanismes de l'action arabe commune pour s'acquitter du devoir de solidarité envers le peuple palestinien et de contribuer à la création d'une dynamique propice à l'échelle internationale favorisant la relance du processus devant assurer un règlement juste et définitif de la question palestinienne conformément à la légalité internationale», conclut le communiqué. Appel à une réunion urgente du Comité d'Al Qods Inopportunément, c'est le Comité Al Qods, présidé par le roi du Maroc, complètement effacé, qui fait fausse note dans toute cette dynamique diplomatique pour faire cesser les violences sionistes à Al Qods. Dans ce sens, la Mission permanente de l'Algérie auprès de l'Onu a renouvelé son appel à l'adresse de la Mission permanente d'observation de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) auprès de l'ONU à New York pour tenir une réunion du Comité d'Al Qods en vue d'examiner la situation dramatique que vit la population d'Al Qods. Faisant référence à sa note verbale du 15 avril 2022, la Mission algérienne a relevé que la situation dramatique à Al Qods, notamment dans la mosquée d'Al Aqsa, ne tolère plus la poursuite des discours d'éloge détachés de la réalité, d'autant que le communiqué de l'OCI appelle à mettre en avant «le rôle important accompli par le Comité d'Al Qods sous la présidence du roi du Maroc, Mohamed VI.» Ceci intervient au moment où tout un chacun sait que ce Comité, créé en 1975, a tenu uniquement deux réunions au cours des 20 dernières années, dont la dernière remonte à 2014. Consciente de la gravité de la situation prévalant actuellement dans la ville d'Al Qods où le peuple palestinien frère est victime de graves violations des droits de l'homme par les forces d'occupation, la Mission permanente de l'Algérie a appelé à une réunion du Comité d'Al Qods dans les plus brefs délais afin d'accomplir ses missions et réaliser les objectifs pour lesquels il a été créé. Soulignant que «la question fondamentale et cruciale est d'appeler à une réunion du Comité d'Al Qods», la Mission algérienne a fait remarquer que «toute autre démarche entreprise ne mérite aucun commentaire ou débat, et se veut une simple manœuvre et des tentatives pour tromper l'opinion publique musulmane et internationale, une fuite en avant et une vaine tentative de se dérober de la responsabilité envers la cause palestinienne». La Délégation algérienne a appelé la Mission permanente d'observation de l'OCI auprès de l'ONU à généraliser cette note verbale à l'ensemble des Missions permanentes des pays membres à l'OCI auprès de l'ONU à New York. Il faut bien qu'on comprenne que la présidence du Comité d'Al Qods n'est pas une simple image de prestige, mais d'efforts sans relâche pour faire échec aux plans expansionnistes sionistes qui ne se fatiguent pas, eux, de lancer tentative sur tentative pour judaïser Al Qods/Est.