«Le nombre de pèlerins inscrits jusqu'à aujourd'hui (Ndlr : dimanche 05 juin) via le portail numérique de l'office et qui ont payé le coût du Hadj a atteint 14.000 personnes sur le quota alloué à l'Algérie cette année par l'Arabie Saoudite, fixé à 18.697 pèlerins», a déclaré, hier dimanche, le directeur général de l'Office national du Hadj et de la Omra (ONHO). S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Ahmed Slimani a appelé les pèlerins «à profiter des quatre jours supplémentaires décidés par l'office (jusqu'au 8 juin), pour procéder à leur enregistrement via le portail électronique de l'office et se rendre rapidement au niveau de leurs wilayas d'origine afin d'achever toutes les étapes administratives liées à l'opération du Hadj, y compris la réservation de billets de voyage via la plateforme numérique», a-t-il souligné. Le directeur général du l'Office du Hadj et de la Omra a également révélé que le grand pèlerinage pour les Algériens âgés de plus de 65 ans a été reporté à l'année prochaine, reconnaissant que le coût du Hadj cette année, fixé à plus de 86 millions de centimes, était «un point noir». Le même responsable a imputé le renchérissement du coût du Hadj à plusieurs facteurs dont les conséquences de la pandémie de Covid-19 «dont nous venons à peine de sortir et la hausse du coût de la vie », a-t-il dit, outre «l'imposition de nouvelles taxes par l'Arabie Saoudite, des taxes sur un certain nombre de services qui ont augmenté de 5 à 15% et qui n'existaient pas auparavant comme des taxes sur l'assurance maladie et les frais de visa». L'invité de la Radio a également révélé que les autorités saoudiennes s'apprêtaient à appliquer de nouvelles mesures liées au rite du Hadj à partir de cette année, «des mesures basées sur une gamme d'offres faites aux missions du Hadj qui pourront choisir la qualité des services offerts selon leurs moyens et ceux des pèlerins», a-t-il expliqué. A la question de savoir si les prix du Hadj peuvent baisser à l'avenir, le DG de l'Office du Hadj et de la Omra a déclaré que cela «était soumis à la loi de l'offre et de la demande, même s'il y a à craindre un autre renchérissement quand tous les pays arabes et musulmans auront récupéré leurs quotas respectifs, ce qui porterait le nombre de pèlerins à plus de 1,8 million et du coup la demande grandissante sur les services liés à l'accomplissement du cinquième pilier de l'islam», a-t-il détaillé. Ahmed Slimani a assuré que la mission algérienne «avait réservé les meilleurs services cette saison conformément aux instructions du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, en réservant des hôtels et des lieux d'hébergement très proches du Haram, que ce soit à La Mecque ou à Médine».