La 4e édition du salon du Hadj et de la Omra a débuté, mardi au Palais des expositions (Pins maritimes), avec la participation de près de 60 agences de tourisme et de voyages accréditées et de huit opérateurs saoudiens spécialisés dans l'hébergement et le transport. La cérémonie d'ouverture de la 4e édition du salon du Hadj et de la Omra a été présidée par le directeur général de l'Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO), Youcef Azzouza, en présence de cadres du ministère des Affaires religieuses et des wakfs et des secteurs concernés par l'organisation du hadj. Prennent part à cette manifestation, des représentants d'organes officiels de certains pays musulmans, des agences de tourisme organisant le Hadj et la Omra, des opérateurs étrangers et plusieurs secteurs concernés par l'organisation du hadj. Parmi les principaux pavillons du salon, celui consacré à la présentation des prestations concernant le hadj et la Omra pour permettre aux visiteurs de s'enquérir des différentes procédures adoptées en la matière, ainsi que des services publiques inhérents à l'organisation de ladite opération, outre les services proposés par les agences de tourisme et de voyage accréditées et activant dans ce domaine. Un espace a également été aménagé pour la formation pratique à l'accomplissement des rites du hadj et de la Omra, à travers l'utilisation de maquettes et d'outils explicatifs, et ce de par les leçons et conférences organisées en matière d'orientation religieuse. A cette occasion, un concours sera organisé à destination des familles et un autre via facebook, et un tirage au sort sera fait au quotidien pour désigner un gagnant qui bénéficiera d'une Omra gratuite. Une rencontre sera consacrée aux agences de tourisme. L'objectif du salon est l'ouverture sur la société et les parties concernées par l'organisation du hadj en particulier, afin de favoriser l'échange entre les exposants parmi les agences de tourisme, les opérateurs et les visiteurs. M. Azzouza a indiqué que les candidats au hadj 2019 se sont acquittés des coûts unifiés du hadj auprès de la Banque d'Algérie (BA), estimant que le salon se veut «une étape du programme de sensibilisation de proximité organisé chaque année par l'office pour permettre aux différents partenaires et acteurs de présenter les meilleurs services en matière de prise en charge des hadjis». Les hadjis appelés à s'assurer de l'agrément des agences de voyages pour la saison 2019 L'Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO) a appelé, lundi à Alger, les hadjis algériens désirant voyager avec des agences de tourisme et de voyages à s'assurer que celles-ci figurent dans la liste des 42 agences agréées pour l'organisation du Hadj 2019, a indiqué un communiqué de l'Office. Les hadjis peuvent vérifier la liste sur le site électronique de l'Office www.onpo.dz, a ajouté la même source. A noter que pour la prochaine saison du pèlerinage, les frais du Hadj et du billet d'avion seront payés en une seule tranche au niveau de la Banque d'Algérie (BA), les services d'Air Algérie devant prélever leurs droits directement auprès de la BA. La hausse du coût du hadj 2019 ne dépassera pas les 50.000 dinars Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé jeudi à Alger, que la hausse prévue du coût du hadj pour cette saison ne dépassera pas les 50.000 dinars. S'exprimant en marge des travaux de la Conférence nationale de sensibilisa»»le coût du hadj sera officiellement annoncé en début de semaine, et avoisinera le quorum de la Zakât», précisant que «la hausse prévue ne dépassera pas les 50.000 dinars». Par ailleurs, le ministre a souligné que les coûts du hadj et du billet d'avion seront payés en une seule tranche au niveau de la Banque d'Algérie, ajoutant que les services d'Air Algérie «recouvreront leurs droits directement auprès de la Banque». Pour sa part, le directeur de l'Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), Youcef Azzouza, a rappelé qu' «une délégation ministérielle s'est rendue récemment en Arabie Saoudite pour examiner certaines questions relatives aux récentes augmentations des tarifs de transport à La Mecque et à Médine», ajoutant qu'elle avait apporté «des réponses favorables», rappelant «la réunion interministérielle tenue récemment pour l'examen de certains aspects relatifs au coût du hadj». Cette conférence de sensibilisation, première du genre, tend à mettre en place un plan unifié à même de valoriser les différents efforts et initiatives dans le but de promouvoir l'organisation du hadj conformément aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ces programmes seront réalisés par les chefs de service et les chargés de communication au niveau des Direction de wilaya des affaires religieuses et des wakfs, mais aussi via la caravane nationale du hadj et le Salon national du hadj, outre les différentes émissions et programmes radiophoniques et télévisés ainsi que l'action des mosquées consistant en la sensibilisation des hadjis. Le coût du Hadj 2019 connaîtra une légère hausse Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a annoncé, dimanche à Alger, que le coût du Hadj pour la saison 2019 connaîtra une légère hausse et voisinera le nissab de la Zakat fixé, l'année dernière, à 552.500 DA. «Le coût du Hadj pour la saison 2019 ne connaîtra pas de flambée mais seulement une légère hausse, suite à la décision des autorités saoudiennes d'augmenter les frais de transport de plus de 300%», a indiqué M. Aissa lors du Forum du quotidien El-Moudjahid, affirmant que le nouveau montant du Hadj «avoisinera le nissab de la Zakat, somme qui lorsqu'elle est détenue par une personne, celle-ci est considérée comme riche par la Charia». Le ministre a dit avoir proposé un chiffre au gouvernement, qui sera étudié «lors du conseil interministériel prévu, mardi prochain pour fixer le coût du hadj avant sa validation par l'Etaté, réfutant, dans ce sens, le chiffre relayé par les médias, à savoir 90 millions de centimes. Les négociations engagées par le secteur avec les opérateurs saoudiens étaient «réussies», notamment en ce qui concerne le maintien des mêmes coûts d'hébergement, de restauration et d'autres besoins, a-t-il souligné. En dépit des efforts consentis et des résultats réalisés, «les problèmes liés à la saison du hadj n'ont pas été entièrement résolus», a regretté M. Aïssa. Le coût du hadj pour la saison 2018 a été fixé à 525.000 DA, le prix du transport aérien inclus. Concernant les visas de la Omra, le ministre a précisé que le nombre des visas délivrés cette année, a enregistré «un recul important», en raison de la procédure relative au système d'empreinte génétique, imposée par les autorités saoudiennes. L'ambassade du Royaume d'Arabie saoudite à Alger avait ouvert 7 centres spécialisés dans le système d'empreinte génétique, renforcés, à la demande du ministère, par 7 autres centres répartis à travers les wilayas du sud, a-t-il dit. «La cadence de la délivrance des visas s'accélère grâce à l'ouverture de ces centres», a rassuré M. Aïssa, annonçant la préparation de l'acheminement des équipements du système d'empreinte génétique au profit des hadjis des régions éloignées.