Finalement, deux candidats ont déposé officiellement leurs candidatures aux prochaines élections du président de la FAF le 7 juillet prochain, à savoir : Djahid Zefizef et Abdelhakim Serrar, en attendant la validation de leurs dossiers. A présent, les spéculations vont bon train et le jeu de coulisses bat son plein. Qui de Zefizef et Serrar l'emportera ? Personne ne détient la réponse. Djahid Zefizef est en bonne position compte tenu que ce dernier, semble avoir tissé de bonnes relations avec le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Ses relations, son expérience et son charisme, risquent d'être déterminants. Zefizef, considéré comme inéligible à cause de sa démission du BF en 2018, pourrait bénéficier d'un procédé juridique permettant sa réhabilitation. Une source affirme que sa démission n'a pas été entérinée par l'ancien Bureau fédéral. Nombreux sont ceux qui affirment que Zefizef bénéficie d'un soutien conséquent, à même de lui permettre de se placer en haut de la pyramide du football algérien. De l'autre côté, Abdelhakim Serrar, qui aurait eu le soutien de quelques personnalités du football, n'est pas resté les bras croisés pour constituer son bureau avant de se présenter aux élections du 7 juillet prochain. La course est donc relancée, à moins d'un revirement de dernière minute qui pourrait exclure l'un des deux candidats. Selon certaines indiscrétions, il semble que les pourparlers seraient engagés pour sensibiliser les présidents des ligues régionales et de wilaya dont le poids n'est pas à dédaigner dans ce genre de situation. Par ailleurs, le non engagement de Mohamed Raouraoua, a suscité moult interrogations, surtout que sa candidature a été annoncée en grandes pompes. En attendant, espérons que cette fois la Fédération algérienne de football (FAF) puisse avoir un président et un bureau fort et compétent, qui défendra l'image de l'Algérie au plus haut niveau. Il en va de l'intérêt du football national.