120 familles du bidonville «Placetta» connu sous le nom de Kara dans la commune d'Es-Sénia bénéficieront prochainement de logements sociaux, à la grande joie de nombreux occupants, a-t-on appris de sources proches des services de la wilaya. Cette opération initiée dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire vient dans la continuité du programme de relogement lancé, depuis plusieurs mois par les autorités locales, au profit des familles du vieux bâti et les occupants des bidonvilles. Classée en deuxième position après la daïra d'Oran, en nombre élevé de constructions illicites, la daïra d'Es-Sénia a bénéficié, ces derniers jours, de deux grandes opérations de relogement au profit des familles des bidonvilles de la cité CUMO et de Sebika. Où un total de 1.514 familles relogées le mois dernier à Béthioua et Oued Tlélat. Construits entre 2003 et 2004, les bidonvilles de CUMO et Sebika ont constitué, pendant des années, un véritable point noir pour la ville sachant que la cité CUMO était initialement un site universitaire qui a été transformé en un bidonville alors que celui de Sebika a été érigé le long de la voie ferroviaire engendrant d'énormes problèmes pour la société nationale des transports ferroviaires et aussi pour les pouvoirs publics. Une situation qui a contraint les responsables locaux à prendre toutes les mesures qui s'imposent. Un premier recensement des familles qui y résident dans les deux bidonvilles avait été entamé en 2007 pour se clôturer fin 2018. Dans ce registre, on saura que sur les 1.475 familles recensées au niveau de la cité CUMO et 764 au niveau du bidonville Sebika, seulement 903 et 611 familles ont été retenues à, l'issue d'un contrôle au fichier national et jugées éligibles au logement social, avait affirmé le chef de daïra d'Es-Sénia lors d'une conférence de presse animée il y a quelques jours.