Le wali d'Oran, M. Saïd Sayoud, s'est dit satisfait du taux d'avancement des travaux de réalisation de la station de dessalement de Cap Blanc. Lors d'une visite d'inspection du projet, le chef de l'exécutif a indiqué que les travaux connaissent un taux d'avancement appréciable signalant au passage qu'il est prévu la réception des premiers équipements au courant de l'année prochaine. Le wali a affirmé que les travaux dans la majeure partie des bâtiments ont été lancés et qu'au vu du rythme des travaux, le projet sera réceptionné dans les délais impartis. Lors de sa dernière visite d'inspection et de travail qu'il a effectuée dans la commune d'Aïn El Kerma, le wali d'Oran s'est enquis de l'avancement des travaux de plusieurs projets de développement local lancés au niveau de cette région côtière. L'un de ces projets phares est la station de dessalement de Cap Blanc où les travaux se poursuivent afin de la livrer dans les délais requis. Sur place, le responsable de l'exécutif avait inspecté le chantier ciblant le raccordement des réseaux divers et a même été sollicité par le maître de l'ouvrage afin de lever quelques entraves qui handicapent l'avancement des travaux, notamment un litige avec deux agriculteurs qui refusent que le réseau de gaz naturel passe par leurs terres. Le wali avait proposé la convocation des deux fellahs pour trouver un compromis, assurant qu'il n'y a aucune appréhension à faire, et que plusieurs terres agricoles sont exploitées avec la présence du réseau de gaz naturel. Le wali s'est dit satisfait de l'avancement des travaux de cette station qui vise à alimenter la partie ouest de la wilaya par une eau dessalée et à mettre ainsi fin à plusieurs années de souffrance. La station de Cap Blanc, dont les délais de réalisation ont été fixés à 28 mois, a été confiée à des filiales du groupe Sonatrach, telles que la société nationale de génie civil et du bâtiment (GCB) et l'Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP). Cette station est la 5e du genre après celles lancées dernièrement à Béjaïa, Boumerdès, Tipasa et El Tarf, avec une capacité de production de 300.000 mètres cubes/jour chacune. Cet important projet fait partie du programme complémentaire d'urgence adopté par les pouvoirs publics prévoyant la réalisation de 5 nouvelles stations de dessalement d'eau de mer. Celles-ci s'ajouteront aux 12 autres projets en cours de réalisation devant satisfaire 60% des besoins en eau potable du pays à l'horizon 2030. Il y a lieu de rappeler que c'est le PDG de Algerian energy compagny (AEC), Lotfi Zennadi, qui a donné le coup d'envoi de la première coulée de béton au niveau de cette station. Selon un communiqué d'AEC (filiale de Sonatrach), cette opération intervient après l'achèvement d'une partie des plans d'ingénierie du projet et des étapes préliminaires, et devrait «propulser le projet vers une autre phase». A cette occasion, M. Zennadi a exigé que tous les moyens doivent être mis en place, y compris le recours au régime 3x8 dans toutes les étapes du projet, afin que cette station, dont la première pierre de son lancement a été posée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en juin 2022, soit livrée dans les délais, souligne-t-on dans le communiqué. Le PDG, qui était accompagné lors de cette visite par le PDG de l'entreprise maître d'œuvres du projet, l'ENGCB, Abdelghani Bendjebba, a ajouté que «AEC n'est que l'outil de la forte volonté de l'Etat afin d'assurer la sécurité hydrique en l'Algérie et cela avec l'ensemble des filiales du groupe Sonatrach».