Devant le tribunal correctionnel d'Oran, s'était trouvé avant-hier, un individu dénommé B. Kh., qui devait être jugé pour enlèvement et attentat à la pudeur commis contre la jeune fille dénommée C.M. C'était l'amie de la victime, D. Chérifa qui a alerté la police de la 4ème sûreté urbaine, tout de suite après avoir vu la victime enlevée et embarquée dans un véhicule de marque Citroën, dans le quartier de Bel Air, à Oran. L'enquête déclenchée par les policiers a permis de découvrir que la jeune fille avait été emmenée à Mascara en compagnie du mis en cause qui avait abusé d'elle avant de la ramener chez ses parents, comme si de rien n'était. Appelé à s'expliquer devant le tribunal, le mis en cause a déclaré n'avoir commis aucun délit. Qu'il avait agi avec la jeune fille comme son époux, étant donné qu'ils étaient fiancés officiellement et que leur liaison avait été célébrée par la lecture de la Fatiha, par un taleb, selon la tradition. C'est pour cela qu'il s'était permis d'abuser sexuellement de celle qu'il considérait comme étant sa femme légitime et l'a enlevée pour passer la nuit avec elle. Mais ce que l'accusé avait oublié de mentionner, c'est la victime qui avait rompu les fiançailles et que, de ce fait, le dénommé B. Kh. n'avait aucun droit sur elle. C'est sur quoi a insisté le représentant du ministère public qui a qualifié le fait de grave et a requis 10 ans de réclusion contre l'accusé. L'avocat de la défense est allé dans le sens du discours de son client et a demandé l'acquittement pur et simple. Ce n'était pas non plus de l'avis des membres du tribunal qui, après délibérations, ont condamné l'accusé B. KH. A 7 années de prison ferme.