Les mostaganémois s'attendaient cet été à ne pas revivre les désagréments déjà endurés le long des saisons estivales précédentes, conséquences de la prolifération de toutes sortes de rongeurs, insectes, moustiques, animaux domestiques errants et toutes les espèces de cafards. Et ça sans rappeler l'état de salubrité criant qui continue à caractériser la ville de Mostaganem durant les 12 mois de l'année. C'est dire que toutes les campagnes publicitaires annoncées à grandes pompes par les gestionnaires de la ville, n'étaient en fait que de la poudre aux yeux, et des promesses sans lendemain, situées au seul niveau d'échéancier de la précision de l'enveloppe budgétaire dégagée à cet effet. Du « noir sur blanc », tout simplement, sans gêne et en toute âme et conscience. Et comme le ridicule n'a tué jamais personne, nos élus ont même poussé le bouchon jusqu'à ses limites, en s'étalant et en s'exposant en long et en large tout au long des soirées organisées à l'occasion de différents festivals qu'a connu Mostaganem depuis le début de l'été en plein air. Entre temps et aux mêmes moments, la ville croule sous ses ordures et ses odeurs, envahies par toutes sortes de ra tisseurs animaliers où l'on confond chat et rat, sous l'ambiance et l'omniprésence des moustiques et de leurs piqures engraissées, à tel point que les riverains, notamment ceux du centre ville, préfèrent ce type de désagrément que les conséquences de morsures de chiens errants. Dieu merci, au niveau de quelques cités périphériques, les résidents ont pris le taureau par les cornes, en initiant des campagnes de volontariat à l'effet d'amortir les endurances de telle situation d'abandon. Une ville qui semble livrée à elle-même, délaissée au gré et à l'humeur de sa base populaire et de son niveau d'organisation malgré toutes les bonnes volontés, et qui restent impuissantes face à l'amoncellement des déboires quotidiens vécus. Mostaganem risque de sombrer dans la mal vie dans un environnement à ne pas méditer.