BHL et Sarko, le ou les auteur (s) de la page Facebook, n'auront jamais le plaisir de voir l'Algérie bruler le 17 septembre, comme il l'avait commandité à partir de Benghazi, Bernard Levy. Les algériens ne seront plus contaminés par le venin sioniste et par la propagande des agents de Sarkozy. Le 17 septembre n'aura pas lieu, ça ne peut pas bouger en Algérie car on n'a jamais arrêté de bouger depuis 1980, nous avons souffert, les années de braise sont toujours dans les esprits .Si ces gens pensent que les révoltes arabes auront un effet domino sur l'Algérie, c'est qu'ils ne connaissent pas les Algériens. Un message en arabe est diffusé sur une page créée sur Facebook en début du mois d'août, dénommée « La révolution algérienne du 17 septembre 2011 ». Publiant régulièrement des images, des vidéos et des appels dépeignant un pays dévasté par la corruption, les passe-droits, le ou les auteurs de cette page exhortent les Algériens à se soulever le 17 septembre contre le régime. Ceci n'est qu'une propagande lancée par les insurgés de Benghazi qui ont brulé leur pays et veulent détruire le notre. Ne touche pas à mon bled Sur le même réseau social, des pages ont été créées pour se prémunir contre une hypothétique contagion révolutionnaire. « Algériens : ne tombez pas dans le piège du 17 septembre 2011 », « Non au complot programmé par El Jazeera le 17 septembre 2011 » ou encore « Ne touche pas à mon bled-ikhtouna ya arab » (Ndlr : laissez nous tranquilles, Arabes!), sont autant de contre-appels diffusés sur le web. Ils dénoncent tous une tentative d'entraîner l'Algérie dans l'engrenage des révoltes arabes. Les initiateurs, tout comme les membres des ces pages, croient déceler dans l'appel du 17 septembre une intervention étrangère. Pour certains, ce sont les Marocains qui sont derrière. Les inimitiés existant entre les deux Etats sont une réalité que personne ne peut ignorer. D'autres sont convaincus qu'il s'agit de Libyens ayant le souhait de voir l'Algérie « s'enflammer » comme la Libye. C'est que la date choisie pour l'événement fait clairement écho à la rébellion déclenchée le 17 février dernier en Libye. Le vert est la couleur dominante des logos utilisés dans les pages, groupes et comptes Facebook appelant les Algériens à sortir dans la rue le 17 septembre. El Jazeera, les Etats Unis, la France, ou encore l'Occident figurent également à la barre des accusés. Les promoteurs restent, pour l'instant, de parfaits inconnus. Le plan Sarko Sarkozy a un autre projet pour l'Algérie. Une Algérie qui ne sera plus aux mains des «Novembristes», comme le souhaitait, Bernard Kouchner, grand ami du controversé philosophe juif Bernard Henri-Levy. Pour parachever le processus de changement au Maghreb-Machrek. Sarkozy a fait appel à BHL. Ce dernier compte pour cette fin sur des cercles d'amis « salafistes" avec lesquels il a su tisser des liens durant la décennie noire qu'il entend faire activer, maintenant que la tendance est au changement dans le monde arabe. Alger n'est pas Benghazi Les algériens sont, moins disposés à sacrifier leurs richesses énergétiques aux profits des compagnies pétrolières occidentales. BHL commet une erreur de vision de ce que sera l'Algérie. Une vision de philosophe versé dans la magouille politicienne. La jeunesse algérienne aspire, au changement démocratique Elle n'est pas pour autant pro-occidentale, elle est encore plus «novembriste» que les artisans de Novembre. Ce que la France de Sarkozy, qui refuse de se repentir des crimes commis par le système colonial français en Algerie, doit se taire et avec elle son philosophe juif Bernard Henri-Levy.