Ce mercredi le wali de Mostaganem, M.Hocine Ouddah est attendu pour une visite d'inspection et de travail à travers la commune. Cette visite a été précipitée par le wali, suite aux différents scandales qui ont secoué la scène médiatique de Mostaganem, à savoir l'article paru le 18 septembre 2011 dans le journal « Réflexion » en référence au cimetière de Sidi-Maazouz dont l'état des lieux a vivement été critiqué par les citoyens et citoyennes de la ville. En effet, les élus et le P/APC de la ville de Mostaganem ont été aussi mis à l'index par un citoyen en colère les accusant de laxisme. Ainsi, plusieurs citoyens qui ont eu vent de la visite du wali, et profitant du rendez vous, ont pris contact avec notre rédaction pour attirer l'attention du chef de l'exécutif, l'invitant à aller voir sur place l'état de dégradation de certains quartiers de la ville et à titre indicatif les poteaux électriques qui ont été mis en place, et qui ont couté plus de 7 milliards et réceptionné sans qu'aucune réserve ne soit prise de la part des responsables concernés. A titre d'exemple, certains poteaux dont ceux qui font face à la direction de l'éducation nationale au niveau de la route menant à la cité Gouaich Charef (ex-la remonte) et qui sont démunis de lampadaires. Ce manque de professionnalisme de la part de l'entreprise chargée de l'éclairage public, est flagrant, et la responsabilité revient aux responsables concernés qui ne se sont pas donné la peine de suivre les travaux et de prendre les mesures qui s'imposent lors de la réception finale. Dans ce contexte, le contribuable s'interroge sur le sérieux de l'entreprise et sur la réception qui a été faite sans qu'aucune réserve ne soit émise afin de mettre en demeure ce dernier qui a été payé rubis sur ongle. Quand aux responsables concernés par la réception finale, il y a lieu de se demander comment est-il possible de tolérer de telles anomalies qui pénalisent le citoyen. Des situations telles que celle-ci, ont tendance à se généraliser à tous les projets, et ce n'et pas la première fois du fait qu'aucun contrôle ni suivi ne se fait après la fin des travaux, ce qui prouve la non clairvoyance de nos responsables, qui ont tendance à prendre des décisions sans commune mesure s'agissant de l'argent des contribuables.