Le tribunal criminel prés la cour de Saida a condamné avant hier le dénomme K.H.G 47ans à 10 ans de réclusion criminelle pour avoir tué son fils le dénommé K.H Mohammed âgé de 16 ans, a t-on indiqué de source concordante. En effet, le représentant du ministère public a requit une peine de prison de 20 ans, contre l'accusé non seulement parce qu'il a assassiné son fils, mais étant donné les circonstances de ce crime. Néanmoins, la défense a plaidé coupable tout en demandant les circonstances atténuantes. Rappelons que les faits remontent au 23 juillet 2008 , lorsque le père soupçonnant son fils de lui avoir volé la modique somme de 200 dinars, alors il ligota l'enfant vers les 09 heures, dans sa maison située dans le quartier de Daoudi Moussa, en obligeant également son deuxième fils âgé de 10 ans et sa fille âgée de 06 ans, de se taire conscient que la femme de l'époux criminel, se trouvait au moment des faits dans la maison de ses parents située, dans le quartier de Dar El Beida. A son retour à la maison, le père demanda à sa fille de lui faire bouillir de l'eau, C'est alors qu'il se mit à l'asperger, avec l'eau bouillante sur le corps. La victime ne supportant pas la souffrance endurée, criait et se débattait, en présence de ses autres enfants, qui étaient impuissant devant l'insupportable supplice de leur frère, de peur de leur père qui pouvait leur faire subir le même sort, comme il le sera confirmer et consigner, dans leurs témoignages devant le tribunal criminel. Ceci dit, l'assassin ayant assouvit son désir et comme si de rien était il rejoignit impassible sa chambre pour regarder la télévision. Ceci étant, la victime qui souffrait le martyr, se mit à appeler, pour qu'on lui vienne en aide et c'est alors que sa sœur interviendra, pour le délivrer de ses liens et lui apporta de l'eau, pour l'allonger par la suite dans la grande salle ou il gémira toute la nuit de ses brûlures. Contacté au téléphone par sa fille qui lui raconta la terrible histoire de son frère, la mère alerta la police et les éléments de la protection civile, qui transporteront le souffre-douleur à l'hôpital de Saida qui succombera à ses blessures le lendemain. À noter que l'accusé a tout au long du procès nié la préméditation du crime, car il voulait selon ses dires tout simplement corriger sa progéniture.