Accusé dans une affaire d'homicide volontaire avec préméditation, le dénommé K.H. ainsi que trois autres prévenus devant répondre de complicité, ont comparu, hier, devant le tribunal criminel de la cour d'Oran. Les faits de cette affaire remontent au 28 mars de l'année en cours, au niveau de la localité de fernandville, lorsque le dénommé B.H. décédera, au niveau de la clinique d'el Hikma, suite à une agression à l'arme blanche. Saisis, les éléments sécuritaires ouvriront une enquête qui aboutira à l'arrestation de quatre personnes, dont le principal mis en cause, cité plus haut, son père, son cousin et un ami. Selon les déclarations d'un témoin se trouvant avec la victime lors des faits, cette dernière avait brandi un couteau contre le dénommé K.H. dont le père venant à la rescousse de son fils, portera un coup de bâton à la victime. C'est à ce moment alors, que B.H. se trouvant par terre, le mis en cause lui asséna un coup de couteau en pleine poitrine. Quant à leur ami en possession d'un sabre, il se tiendra en spectateur. Entendu K.H. fera presque les mêmes déclarations que le témoin, toutefois il précisera que la victime lui aurait porté un coup de couteau à la tête ce qui a fait intervenir son père et son cousin qui n'est autre que le principal accusé qui lui a porté secours. Ajoutant que toute cette dispute est à l'origine d'une plainte déposée par un tiers pour vol d'un portable. La victime, dira K.H., est venue me voir me demandant de la retirer. Quant au père de K.H., il précisera que voyant son fils en danger il a tenté de lui porter secours. Pour sa part, le principal mis en cause ne niera pas les faits, affirmant qu'il a trouvé son cousin K.H. attaqué par la victime et trois autres personnes. C'est à ce moment-là, dira-t-il que j'ai porté un coup de couteau à B.H. sans l'intention de le tuer Appelé hier à la barre, les mis en cause maintiendront leur déclarations expliquant chacun à son tour qu'ils sont innocents. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis à l'encontre de K.A. la plus lourde peine en pareil cas, de même que contre les autres prévenus,et ce, pour complicité. La défense des prévenus plaidera les circonstances atténuantes.