Le sept milliardième individu naîtra dans un monde plein de contradictions. Nous avons une grande quantité de nourriture à l'échelle mondiale et toujours des millions de personnes qui souffrent de la faim. Nous observons des styles de vies luxueux pour certains lorsque des millions sont appauvris. Alors que le monde sera peuplé de 7 milliards de personnes d'ici le 31 octobre 2011, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lancé mercredi au siège des Nations Unies à New York une campagne appelant tous les habitants de la planète à s'impliquer dans la vie de leur communauté. La croissance démographique future du monde, est difficile à estimer avec précision. Malgré tout de nombreuses organisations publient des prévisions, en fonction du taux de naissance et de nombreux autres indicateurs, eux aussi estimés. Ces projections sont révisées de temps à autre, basée sur des informations actualisées et des techniques de modélisation améliorées. Cependant la majorité des estimations prédisent que la population mondiale sera entre 8 et 10,5 milliards en 2050. Inévitablement, cela va augmenter la pression insoutenable, sur les ressources alimentaires, l'eau, les combustibles fossiles et les autres ressources limitées, consommées par les populations humaines. Les craintes de l'ONU Le chef de l'ONU a appelé toute la population à s'engager dans la campagne '7milliards d'actions' et à entreprendre des actions pour sa communauté.« Nous devons protéger notre environnement, fournir de l'eau potable, de l'énergie et de la nourriture et combattre la menace du changement climatique. Nous devons mettre un terme aux violences faites aux femmes », a insisté le chef de l'ONU citant quelques grandes actions à entreprendre.Pour le Secrétaire général, la campagne '7 milliards d'actions' est un appel à « toutes les communautés, tous les pays, et tous les partenaires : les organisations non gouvernementale, les entreprises, les universitaires et les leaders religieux ». « Ensemble entreprenons des actions qui auront un impact dans les vies des personnes du monde entier », a conclu Ban Ki-moon. La population mondiale, serait 10 milliards d'ici un siècle Le cap des 7 milliards d'hommes sera franchi entre fin octobre et début novembre. Le précédent pallier, 6 milliards, avait été franchi il y a 12 ans, en 1999. Les spécialistes attendent maintenant un ralentissement de la croissance démographique et tablent sur le franchissement de la barre symbolique des 8 milliards en 2025. L'INED prévoit à plus long terme une stabilisation de la population mondiale entre 9 et 10 milliards à horizon 2100. Un chiffre légèrement plus bas que les prévisions de l'ONU. Toutes les données 1950-2050 sur le site de l'INED Pour comprendre les raisons de ce ralentissement, il faut commencer par se plonger dans le passé. Du premier siècle jusqu'au XVIe siècle, la Terre a compté un nombre globalement stable d'êtres humains, compris entre 200 et 500 millions. Les progrès de la médecine et l'amélioration des conditions d'hygiène ont alors permis de réduire de façon drastique la mortalité infantile. En Europe et en Amérique du Nord, le nombre d'enfants vivant jusqu'à l'âge adulte a commencé à dépasser très largement le nombre de morts. Il en a résulté une explosion démographique. Au début du XIXe, les spécialistes estiment qu'il vivait environ un milliard d'hommes sur Terre.Avec un décalage temporel de plusieurs décennies, les familles se sont adaptées et ont limité le nombre de naissances pour parvenir à un nouvel équilibre bouclant ainsi un processus baptisé «transition démographique». Dans des pays comme la France, les Etats-Unis ou le Japon, elle est achevée et les femmes ont désormais, en moyenne, moins de deux enfants chacune. La majeure partie des pays d'Asie, d'Océanie et d'Amérique latine, avec en moyenne près de 2,5 enfants par femme, sont en train d'achever leur propre transition. Si les femmes asiatiques ont aujourd'hui moins d'enfants, le continent représente encore 60 % de la population mondiale, ce qui le rend mécaniquement responsable de la majeure partie de la hausse globale du nombre d'êtres humains. 3,6 milliards d'Africains en 2100 Mais d'ici la fin du siècle, le moteur de la croissance démographique sera localisé dans une autre partie du monde. L'Afrique subsaharienne et une bande allant de l'Afghanistan au nord de l'Inde en passant par le Pakistan sont encore dans leur phase «explosive» avec plus de 4 enfants par femme : ils seront le cœur de la machine démographique. Le continent africain devrait compter près de 3,6 milliards d'habitants en 2100, contre un milliard actuellement. Comme les Européens et les Nord-Américains avant eux, les Africains devraient toutefois peu à peu effectuer leur propre basculement vers une baisse du nombre de naissances. La stabilisation annoncée par les démographes se base très largement sur cette hypothèse. Le vieillissment global de la population et son accroissement explique lui pourquoi le nombre de morts par seconde aura presque doublé en 2100 (cf infographie). Le nombre d'êtres humains n'est pas un problème en lui-même, mais il nécessite de trouver de nouveaux équilibres. Si 10 milliards d'êtres humains peuvent vivre ensemble sur Terre, la situation nécessite un partage plus équitable des richesses. Dans le cas contraire, les inégalités actuelles - accès à l'eau potable, répartition des denrées alimentaires, utilisation des ressources fossiles, etc - ne feront que s'accentuer. Une manne pour les riches et les religions Les gouvernements (impôts, consommation etc...), les religions, la pauvreté étant une ressource, une excuse et une cause inépuisable des religions. Exemple l'église catholique n'a aucun intérêt que la pauvreté soit éradiquée, car c'est son fond de commerce. Plus il y a de pauvreté sur terre, plus cette église a d'excuses d'exister en prônant l'aide aux plus pauvres. Ces Milliards de bouches humaines, est une immense ressource pour ceux cités ci-dessus, cela doit être vu comme les poissons sont une immense ressources halieutique pour subvenir à notre faim et donc à un commerce, un apport d'argent frais. Nous ne faisons pas que des enfants, nous fabriquons des consommateurs, de la main d'œuvre.