Des centaines de milliers d'élèves (un élève sur 2 en primaire et 2 lycéens et collégiens sur 3) mangent à la cantine souvent parce que leurs parents travaillent et donc par nécessité. Certains n'y ont pas accès faute de moyens du fait de l'inflation qui a rendu le niveau de vie trop cher. Le problème de l'heure qui se pose avec acuité aujourd'hui est purement de santé publique : Est-ce que les règles nutritionnelles sont vraiment respectées dans nos cantines scolaires? Aujourd'hui le changement des habitudes alimentaires chez l'enfant comme chez l'adulte, peut donner naissance à l'obésité, ce qui n'est pas le cas chez nous contrairement à d'autres pays où cette maladie a atteint un stade épidémiologique. Alors pourquoi ne pas dès à présent œuvrer vers un changement nutritionnel dans les cantines scolaires et respecter les règles élémentaires pour éviter à l'enfant scolarisé les risques d'intoxication et autres effets secondaires, à l'image des autres pays qui ont pris des mesures allant dans le sens de la préservation de la santé de l'enfant. En effet, désormais dans les pays, dits développés, des menus spéciaux ont été concoctés et décidé dorénavant qu'il y aura moins de friture pour les enfants dans les cantines scolaires, et ce en vertu de nouvelles règles nutritionnelles qui viennent d'être appliquées officiellement. En revanche l'eau et le pain très conseillés seront servis sans restriction dans les cantines. Par contre, le sel, le sucre et les sauces ne seront plus proposés en libre service dans les cantines scolaires. Il doit y avoir plus de produits laitiers et dérivés , plus de fruits au dessert, le moins possible de friture et une alternance entre viande et poisson dans la semaine. La France dans ce domaine est devenue l'exemple mondial pour ce qui est de l'alimentaire afin d'assurer une bonne nutrition à commencer par l'enfant.