L'Algérie n'a jamais été à l'abri des opérations d'espionnage, effectuées par le Mossad, et cela depuis 1967, date de la déclaration de guerre faite par le regretté Président Houari Boumediene à ‘'Israël'' d'ailleurs non reconnu par l'Algérie. Ceci a poussé les Hébreux à attiser plusieurs réseaux d'espionnage en Algérie et surtout réactiver des traitres Algériens qui collaboraient avec le colonialisme avant l'indépendance, et cela grâce à l'assistance extra du SDECE français, qui a fourni la liste des collabos. Le Mossad a toujours tenté d'infiltrer ses agents à travers plusieurs méthodes, notamment parmi les coopérants Français entrés en Algérie, aussi, parmi des intellectuels et des missions diplomatiques et consulaires étrangères. Et surtout durant les années quatre-vingt-dix en tentant de récupérer les « fuyards » algériens en France. En contrepartie, les services Algériens demeurés aussi sur le qui vive et à chaque, ils faisaient tomber des réseaux dans le plus grand secret qui est un travail de professionnel sans tambour ni trompette. Le dernier en date est l'espion du Mossad arrêté cette année à Hassi Messaoud. Selon des sources concordantes, cet espion israélien se nomme Alberto et est âgé de 35 ans. Il serait entré en Algérie avec un faux passeport. L'espion israélien, qui prétendait être un ressortissant espagnol, avait eu le visa d'entrée en territoire algérien par l'intermédiaire d'une ambassade européenne avant de rejoindre la capitale algérienne via Barcelone.Alors que les autorités algériennes ont entamé les investigations sur les conditions d'octroi du visa au ressortissant israélien, qui porte un faux passeport espagnol, de hauts responsables de l'administration américaine ont réagi auprès des autorités algériennes dans le but de trouver une issue à la situation où se trouve ce pseudo ressortissant espagnol qui semble selon son comportement être un agent du Mossad israélien. D'après les mêmes sources, l'adjoint du chef du bureau fédéral (FBI), John Pistole s'est rendu en Algérie, en mission auprès des autorités algériennes dans le cadre de l'affaire du ressortissant israélien qui s'est réfugié à l'ambassade américaine pour demander de l'aide, vu qu'il n'existe pas de relation diplomatiques entre l'Algérie et Israël. D'autre part, les autorités algériennes se sont rendues compte que le nommé Alberto n'était pas espagnol comme il le prétendait mais un agent du Mossad israélien.Aucune information n'a été divulguée jusqu'à maintenant sur cette visite surprise, annoncée unilatéralement par l'ambassade des états Unis à Alger sans concertation avec les autorités algériennes concernées.L'espion israélien était resté à Hassi Messaoud pendant dix jours avant son arrestation en par les services de sécurité au niveau de la cité 1800 logements, au centre-ville de Hassi Messaoud, près du bureau d'étude d'un égyptien qui travaille avec une compagnie pétrolière. Il était descendu à l'hôtel « Ourdjabane », non classé qui reçoit généralement des travailleurs des compagnies de pétrole et des étrangers. L'hôtel se situe à la cité 24 février, et un autre hôtel situé dans la zone industrielle à Hassi Messaoud qui reçoit des européens, notamment des français qui travaillent dans la région. Les deux hôtels appartiennent à des privés et ne sont pas classés.L'espion parle bien l'arabe et fréquente les quartiers populaires. Il prétendait être musulman et faisait la prière à la mosquée « Bilal Ibn Rabah » à Hassi Messaoud. Il fréquente aussi les cafés et interroge les gens qu'il rencontre sur le prix du sucre et de la semoule, et aussi sur les islamistes et les barbus et sur les compagnies de pétrole, l'emploi et le chômage. Dans tout cela, il faut rendre hommage aux services algériens qui avaient toujours réussi à mettre hors d'état de nuire ces espions et collabos de diverses nationalités