Hassi Messaoud- Selon des sources concordantes, l'espion israélien arrêté au cours du mois à la Cité 1850 logements à Hassi Messaoud, aurait réussi à entrer dans la zone pétrolière grâce à l'aide fournie par quatre cadres égyptiens qui travaillent à Orascom construction, une branche de la Compagnie Orascom spécialisé dans la construction et qui dispose d'un bureau d'étude à la Cité sus indiquée. L'espion israélien se déplaçait avec le groupe de cadres égyptiens dans leur véhicule de marque Chevrolet gris avant de louer un véhicule de même type. L'espion Alberto, qui porte un faux passeport espagnol, est descendu dans la région de Hassi Messaoud en provenance de Barcelone via Alger. Il aurait eu un visa d'entrée d'un consulat algérien en Europe. Depuis son arrestation, l'espion a subit de longs interrogatoires avant d'être transféré vers Alger, et aurait obtenu l'autorisé à parler avec sa famille à Tel Aviv, notamment après les informations selon lesquelles il serait kidnappé par l'organisation du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), et la réaction d'Israël par l'intermédiaire des Etats Unis. Selon des informations reçues par Ennahar, ladite compagnie aurait été blâmée par les hautes autorités algériennes et des cadres égyptiens auraient été entendus dans cette affaire. Lors de son séjour, l'espion passait une grande partie de son temps en compagnie de ces derniers, ce qui confirme son arrestation près du bureau d'étude d'un égyptien qui travaille pour le compte de la compagnie Orascom. Alberto qui parle très bien l'arabe, se faisait passé pour « Abou Ammar », un palestinien de 48 de la ville d'el Qods et qui prétendait être pour la résistance palestinienne et un fervent sympathisant du Hamas contre le Fatah. Il questionnait beaucoup les gens sur les islamistes, l'Islam, sur la situation économique, sur l'Algérie, le football et la crise avec l'Egypte. A noter que ces cadres égyptiens travaillent pour le compte d'Orascom Holding, propriété de l'homme d'affaire égyptien copte, Najib Sawris. Les habitants de cette région ont exprimé leur satisfaction pour le travail des forces de sécurité qui ont réussi à démasquer cet espion israélien. L'imam de la mosquée « Bilal Ben Rabah, où ce « Abou Ammar » faisait sa prière nous déclare « il n'y a pas lieu de s'inquiété tant que l'Algérie possède un dispositif de sécurité fort et expérimenté ».