La société en charge de l'exportation de gaz naturel égyptien vers Israël a déposé une plainte à arbitrage internationale contre le gouvernement du Caire. Le géant gazier se plaint du non-respect, par le gouvernement post-révolution arabe, des accords gaziers signés entre les deux pays. La compagnie annonce par ailleurs porter plainte à l'international car elle ne peut pas avoir confiance dans la justice de son pays. En quelques mois, le gazoduc en direction d'Israël et de la Jordanie a été attaqué six fois, Par des inconnus qui se proclament révolutionnaires forçant un arrêt des exportations. Puisque l'ancien Raïs Moubarak avait bradé à un prix dérisoire, cette ressource naturelle de l'Egypte en faveur des sionistes et au détriment du peuple Egyptien. EMG, l'exportateur égyptien de gaz dont les actionnaires principaux sont des américains et des thaïlandais, a déjà déposé une première plainte pour se faire rembourser des dommages financiers liés de l'arrêt des livraisons de gaz. Puis, EMG a décidée de déposer une deuxième plainte contre l'Autorité égyptienne du pétrole et l'entreprise égyptienne de gaz naturel, pour l'arrêt de leur approvisionnement auprès de la société exportatrice. Une autre plainte, sera déposée par la compagnie sioniste « Israël Electric » qui voit ses contrats d'approvisionnement non respectés par l'Egypte. Pour l'Egypte, des appels des peuples arabes pour une rupture totale des relations diplomatiques et commerciales avec l'Etat hébreux. Sont adressés régulièrement au nouveau gouvernement provisoire et aux membres du Conseil militaire. Enfin, le Raïs Moubarak, avait bradé même la souveraineté de l'Egypte en acceptant de démilitariser toute la région du Sinai qui est un territoire Egyptien et avait aussi piétiné les tombes des martyrs des trois guerres de 1956, 1967 et 1973. Emboitant le pas de son intime Sadat qui s'est mis à genou devant les sionistes du Knesset. Aujourd'hui le peuple Egyptien, comme les autres peuples Arabes à relever sa tête et refuse de salir cette terre de martyrs par la présence « de l'ambassade sioniste » au Caire.