Suite à l'article publié dans notre édition du 16 Octobre 2011, sur la visite d'élus de l'APC de Mostaganem à Perpignan en France, le maire de Perpignan M. jean Marc PUJOL nous a écrit une lettre dans laquelle, il nie catégoriquement l'allégeance de sa famille aux NAZIS tout en avouant son attachement à défendre toutes les minorités, selon lui, accablées par l'histoire, en premier lieu les HARKIS. Il a essayé dans sa lettre de les victimiser et de faire porter le chapeau aux algériens en ce qui concerne les 3000 pieds noirs disparus. M. PUJOL nous a traités de faussaires de l'histoire, et nous a accusés de sectarisme. M. PUJOL nous a lancé un défi, celui de ne pas avoir le courage de publier sa lettre dans son intégralité. Une sous-estimation non étrangère aux pieds noirs, qui sont connus par leur racisme et leur mépris des autres. Le journal « Réflexion », par respect à la déontologie il publie la lettre du maire de Perpignan dans son intégralité et nous laissons à nos lecteurs le soin d'en juger. La rédaction Perpignan, le 18 octobre 2011 Objet: article dans le quotidien d'information « Réflexion » Nos réf. : JMP/VM/2011/70.10 Madame, Monsieur, Je ne peux laisser passer le tissu de mensonges développés dans votre numéro du 16 octobre 2011 à propos de la visite à Perpignan du maire de Mostaganem et de ses élus pour signer le jumelage entre nos deux villes. Prétendre que mon père et mon grand père étaient pour l'un lieutenant Colonel et pour l'autre responsable de la Gestapo de Toulouse est non seulement une contre vérité mais une atteinte à l'honneur de ma famille. Mon père s'appelait Marc PUJOL et il s'est engage contre les nazis le 7 avril 1941 au 2° régiment de tirailleurs algériens de Mostaganem, il avait 18 ans. Mon grand père Lucien PUJOL était courtier en vins à Mostaganem, mon autre Grand père Antoine ALGUDO, transporteur à Mostaganem. Aucun des deux n'a mis les pieds en France pendant la 2ème guerre mondiale. Apres ces mensonges accablants quand on prétend être journaliste, le reste est de la même veine : un oncle tortionnaire .... Mes deux oncles sont restés en Algérie après l'indépendance et jusque dans les années 1980, bénéficiant de l'estime et de la sympathie de tous les mostaganémois. Non, je ne suis pas le premier maire pied noir d'une grande ville de France ... il y en a d'autres et votre redite sur les mensonges concernant mes grands parents vise à me discréditer sans preuves. En revanche, je m'honore de défendre toutes les minorités accablées par l'histoire et mon action en faveur des harkis, des rapatriés et de tous ceux qui ont quitté l'Algérie depuis 50 ans est reconnue. Autre mensonge sur le mur des disparus, il n'y a pas le nom de 3000 pieds noirs, comme vous le prétendez mais le nom des disparus quelque soit leur religion ou leur origine. Une simple vérification vous aurait permis de constater que de nombreux musulmans y figurent. De la même manière, la stèle dont vous faîtes allusion, se trouve dans un cimetière et n'a pour objet de réhabiliter personne. Je ne vois pas ce que vient faire le hameau de «Pujol de Bosc » sauf pour continuer votre travail de faussaire. Mes ancêtres étaient catalans et valenciens et pas français. Enfin, je vous laisse libre sur votre comparaison avec les antis castristes et Monsieur STORA n'est pas le juge de paix d'une histoire me concernant. Bien au contraire. Parfaitement intégré dans un pays qui est le mien, la France, je reste un mostaganémois car mes racines sont en Algérie et pas ailleurs. Nul ressentiment dans mon action, bien au contraire. Je souhaite participer au développement de l'Algérie et le jumelage entre Perpignan et Mostaganem est la preuve que des liens amicaux et fraternels persistent même quand la politique sépare les hommes. Tous mes amis algériens seront aux côtés des élus des deux villes pour renforcer nos relations dans le domaine de la culture, du sport, de l'économie, du social pour créer un pont de fraternité que votre sectarisme ne peut concevoir. Je retrouve, bien sûr, derrière votre falsification, les falsificateurs agréés qui sévissent en France et qui essaient de réécrire l'histoire pour masquer les pires heures de leur doctrine qui a coûté entre 150 et 200 millions de morts innocents. Heureusement, plus personne ne les croit. Enfin, concernant l'endettement de la ville, nous sommes fiers que nos investissements permettent la création de nombreux emplois. Bien sûr, vous ne publierez pas ma lettre car vous avez besoin de vivre dans le mensonge pour tenter d'exister .... et de continuer à tromper votre peuple. Le Maire Jean Marc PUJOL