Les autorités algériennes ne traitent pas avec les terroristes et ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer.C'est là, le principal message que le ministère algérien des Affaires étrangères a voulu transmettre à l'opinion après la libération, jeudi, des marins algériens détenus pendant 11 mois par des pirates Somaliens. Cela surtout que des médias ont laissé entendre qu'il y avait eu une remise de rançon aux kidnappeurs."L'Algérie ne verse pas de rançons et elle condamne fermement cette pratique qu'elle soit le fait des Etats ou d'organismes publics ou privés ", a réitéré aujourd'hui vendredi à Alger le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani."L'Algérie a une position doctrinale qui a été réaffirmée à de nombreuses reprises et de la manière la plus solennelle: l'Algérie ne verse pas de rançons et elle condamne fermement cette pratique qu'elle soit le fait des Etats ou d'organismes publics ou privés ", a souligné M. Belani en réaction " à la référence faite par certains magazines en ligne au paiement d'une rançon en relation avec la libération des marins du navire MV Blida " qui a fait l'objet en janvier dernier d'un acte de piraterie en haute mer." D'ailleurs, après l'adoption de la résolution 1904 du conseil de sécurité, nous poursuivons inlassablement nos efforts avec certains de nos partenaires au sein des Nations unies pour criminaliser, de manière effective, le paiement des rançons qui constitue, a précisé le porte-parole des AE, une des sources principales du financement du terrorisme et du crime organisé "."Aucune rançon n'a été payée aux pirates pour la libération des marins algériens, la position de l'Algérie à ce propos est ferme et sans équivoque et nous l'appliquons", avait affirmé M. Nacereddine Mansouri, armateur du navire MV Blida.