Le gouvernement a apporté un démenti ce vendredi aux informations rapportées par certains journaux et magazines en ligne, faisant état d'un paiement d'une rançon par l'Algérie pour la libération des marins du navire MV Blida. "L'Algérie ne verse pas de rançons et elle condamne fermement cette pratique qu'elle soit le fait des Etats ou d'organismes publics ou privés", a réitéré vendredi à Alger le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani dans une déclaration à l'APS. Telle est «la position doctrinale qui a été réaffirmée à de nombreuses reprises et de la manière la plus solennelle par l'Algérie», souligne Amar Belani. "D'ailleurs, après l'adoption de la résolution 1904 du conseil de sécurité, nous poursuivons inlassablement nos efforts avec certains de nos partenaires au sein des Nations unies pour criminaliser, de manière effective, le paiement des rançons qui constitue, a précisé le porte-parole des AE, une des sources principales du financement du terrorisme et du crime organisé". "Aucune rançon n'a été payée aux pirates pour la libération des marins algériens, la position de l'Algérie à ce propos est ferme et sans équivoque et nous l'appliquons", avait affirmé pour sa part M. Nacereddine Mansouri, directeur général d'International Bulk Carriers (IBC), armateur du navire MV Blida. A rappeler que depuis la prise d'otages en janvier dernier, les rumeurs concernant une éventuelle demande de rançon formulée par les pirates n'ont de cesse été dementies par les autorités. Les 25 marins de l'équipage du navire MV Blida, qui avait fait l'objet d'un acte de piraterie en haute mer en janvier dernier, avaient été libérés jeudi. Le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, avait été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien avaient été libérés le 12 octobre dernier, rappelle-t-on.