Toute les 'informations convergent pour montrer que l'infection à VIH continue à se propager, depuis que le premier cas a été détecté en décembre 1985. Le nombre de sujets confirmés par le laboratoire national de référence au 31 décembre 2009 est de 1028 cas de sida maladie et de 4176 séropositifs. Au 31 septembre 2006, le nombre cumulé de cas est de 2092 séropositifs. Il était de 1317 au 31 décembre 2002) et de 740 cas de SIDA (il était de 571 au 31 décembre 2002).L'adulte jeune, entre 25 et 39 ans, est le plus touché. Le sexe ratio qui était de 5,1 au début de l'épidémie, est passé à 1,01 aujourd'hui. La prévalence de l'infection à VIH était estimée par OMS/ ONUSIDA, à partir des données disponibles, à 0,1% en 2004. La majorité des infections est due aux rapports sexuels non protégés. La consommation de drogues injectables semble être un facteur de risque de plus en plus important, bien que le nombre de cas enregistrés soit stationnaire depuis 2001. La transmission mère- enfant est en légère augmentation avec 9 nouveaux cas enregistrés entre le 1 janvier et le 31 septembre 2006. Avec l'institution du dépistage systématique du VIH chez les donneurs de sang, la transmission par voie sanguine est pratiquement enrayée. 6615 cas de sida en 2011 En 2011 Le nombre de sidéens est monté en flèche. selon le directeur de la prévention au ministère de la Santé, le professeur Smaïl Mesbah, le nombre de personnes atteintes du Sida et de séropositifs enregistré en Algérie est de l'ordre de 6615 cas. S'exprimant à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida (1er décembre), le professeur Mesbah a précisé que ces statistiques sont relatives à la période allant de 1985, date de l'apparition du premier cas dans le pays, au 30 septembre 2011.Le Pr Mesbah a relevé que parmi les 6615 personnes, 1234 sont arrivées au stade de SIDA, c'est à dire que leurs défenses immunitaires ont connu une " chute brutale ", alors que " 600 nouveaux cas de séropositifs " s'ajoutent annuellement au bilan de cette maladie grave. Le spécialiste a noté que grâce à la " riposte nationale multisectorielle ", conforme aux recommandations internationales auxquelles l'Algérie a adhéré, l'épidémie VIH/SIDA en Algérie demeure " peu active ", voire, a-t-il dit, " concentrée ".Le directeur de la prévention a, en outre, indiqué que la prévalence de l'épidémie VIH/SIDA est de 0,1 % seulement en Algérie, relevant toutefois qu'en dépit de cet état de fait, " la vigilance doit rester de mise ".Les mesures prises par l'état, a-t-il, fait savoir, s'inscrivent dans le cadre des " efforts " de prise en charge de la maladie et la limitation de sa propagation au sein des franges sociales, notamment juvénile. Parmi les autres aspects positifs qui contribuent à enrayer la maladie, le spécialiste a cité " la prise en charge de la femme enceinte " pour éviter la transmission du virus à l'enfant. S'agissant de la prévention de la transmission mère enfant (PTME), le Pr Mesbah a rappelé que celle-ci constitue, depuis 2008, une priorité " de premier plan ", dans la mesure où, a-t-il souligné, elle a fait l'objet d'un programme pilote suite à une consultation MSPRH/UNICEF (fond des nations unies pour l'enfance, ndlr).Désormais, a-t-il assuré, les enfants, même nés de mères séropositives, peuvent ne pas être atteints par le VIH/SIDA, assurant que l'objectif " zéro cas " de nouveaux nés de mères séropositives est " à notre portée ".Le Pr Mesbah a, par ailleurs, mis l'accent sur la nécessité de lutter contre la " stigmatisation " dont sont l'objet les malades du SIDA, rappelant l'existence d'une instruction ministérielle en vertu de laquelle toute personne peut accéder à la prévention et aux soins qu'elle que soit son statut.