Des plongeurs de la Protection Civile algérienne viennent de finir un stage intensif d'un mois organisé par le Centre National de Plongée de la Sécurité Civile française, selon le site spécialisé scubalgeria. Ce stage s'est déroulé au port de la pointe rouge, au sud de Marseille dans les locaux de l'INPP (Institut National de Plongée Professionnelle), école de plongée de renommée mondiale. Ils étaient dix plongeurs issus des unités de la Protection Civile d' Alger, Oran, Mostaganem, Tipaza, Tizi-Ouzou et Jijel. Ce stage pour valider le PLG 2 à été mené par 4 instructeurs français et 2 instructeurs algérois et a duré 4 semaines. Classiquement cette formation est dispensée en 2 fois 15 jours interrompus par une période de repos mais pour des raisons pratiques, nos plongeurs ont tous validé d'un coup. C'était un stage intense avec deux plongées par jour à des profondeurs importantes (50 à 60 mètres) et des cours théoriques matin et soir aussi. Les conditions d'accueil, d'hébergement et de restauration étaient toutes réunies pour permettre un bon déroulement du stage. Il existe plusieurs niveaux de plongeurs au sein de la Protection Civile, le PLG 1 ou SAL (scaphandrier autonome léger) peut descendre à 30 mètres avec d'autres plongeurs, le PLG 2 est chef d'unité ou chef d'opération, il fait fonction de guide de palanquée, il peut descendre jusqu'à 50 mètres et le PLG 3 peut descendre jusqu'à 60 mètres, il est aussi conseiller technique, il donne des cours et participe à la formation des PLG1, PLG 2 et PLG 3. Au cours de ce stage, les plongeurs se sont entrainés au techniques individuelles classiques (sauvetage, secourisme…) mais surtout au commandement des opérations, ils ont fait plusieurs mises en situation pour apprendre à gérer des situations difficiles, certains stagiaires ont trouvé cela bien stressant mais ils étaient contents à la fin du stage et ils ont remercié chaleureusement leurs formateurs lors de la cérémonie de délibération du jury. Les dix plongeurs algériens ont décroché leurs diplômes de PLG 2 ; beaucoup d'émotion se sentait dans les visages des stagiaires algériens mais aussi dans les paroles des formateurs français, il y en a un qui n'a pas réussi a retenir ses larmes. Au delà de leurs différences de culture, de religions, au delà de la barrière de la langue, ces plongeurs français et algériens ont vécu ensemble un mois ou il y a eu beaucoup d'échanges, des liens se sont tissé, des amitiés se sont créé. Il y avait des plongeurs de deux pays mais d'une seule mer, la mer méditerranée.