« La réalisation de ce tronçon routier serait l'empreinte éternelle illustrant l'authenticité de l'Etat et notre douar n'oubliera jamais vos efforts…et particulièrement à abolir les séquelles du communisme … ». C'est en ces termes modestes et timides que se sont adressés les habitants du douar Mechatas à M. le wali qui à vrai dire étouffent sous le diktat d'un propriétaire d'une parcelle de terre lequel revendique une indemnisation en contre partie du passage d'un tronçon routier long de près de 800 mètres et cela en dépit de fermes instructions de M. le Wali M.Bousmaha Mohamed qui a autorisé les responsables locaux à réaliser le dit tronçon routier qui demeure une bretelle salutaire reliant le douar Mechatas à la R.N 91 , cependant aucune volonté n'a été signalée et pour des raisons « énigmatiques », le projet a été abandonné. Le propriétaire exhibant la documentation justifiant la propriété de la parcelle agricole fait rappeler les habitants du douar Mechatas qu'il est le fils d'une famille influente et qui possède des milliers d'hectares dans les régions de Rahouia et Djillali Benammar, et que la commune de Djillali Benammar aurait indemnisé des membres de sa famille tout à noter que le patrimoine foncier à Djillali Benammar se fixe au statu quo et que les assiettes foncières se partagent entre deux familles à savoir , la famille Benhadj Djelloul et la famille Benkhedda qui détiennent des actes notariés justifiant leurs propretés. Faudrait-il rappeler en outre que M. le Wali avait auparavant exigé une enquête sur ce projet qui avait été détourné de sa vocation, à savoir l'ouverture de piste dont l'ouvrage relevait des services agricoles et compte tenu de certaines carences et une gestion chaotique, ce projet a été inscrit en P.C.D apprend-on auprès du P/APC de la commune de Rahouia , lequel a rassuré la population en résumant le contexte de ce scandaleux projet à une question de temps, et ironie du sort, le propriétaire de la parcelle ignorant l'existence de ce chemin depuis 1906 comme attestent les documents en possession des habitants du douar Mechatas qui revendiquent justice et équité et qui ont été surpris par le propriétaire qui leur aurait interdit tout accès. Affaire à suivre.