Dans le cadre d'un programme de rencontres scientifiques inscrit dans son agenda de 2012, le département des sciences de l'information et de la communication de l'université IBN BADIS de Mostaganem a entamé ce riche programme par l'organisation ce mardi 17 janvier, dont l'initiative a émané du journal le Carrefour d'Algérie avec la collaboration de l'association de la presse sportive et du journal réflexion, d'une rencontre pour débattre de la nouvelle loi organique relative à l'information adoptée le 22 décembre dernier par les membres du conseil de la nation. Dans le cadre d'un programme de rencontres scientifiques inscrit dans son agenda de 2012, le département des sciences de l'information et de la communication de l'université IBN BADIS de Mostaganem a entamé ce riche programme par l'organisation ce mardi 17 janvier, dont l'initiative a émané du journal le Carrefour d'Algérie avec la collaboration de l'association de la presse sportive et du journal réflexion, d'une rencontre pour débattre de la nouvelle loi organique relative à l'information adoptée le 22 décembre dernier par les membres du conseil de la nation. M.Bouamama, chef de département des sciences de l'information et de la communication a donné le ton en soulignant l'intérêt de cette démarche au sein de l'instance universitaire chargée de former la future ressource humaine du métier. L'intérêt du débat sur cette thématique est doublement intéressant a-t-il persisté vu la participation de gens du terrain, les journalistes de la presse écrite et audio-visuelle qui ont enrichi les interventions. Les conférenciers, en l'occurrence M.Mouloud Baali, journaliste à la radio locale de Mostaganem et Docteur Gouaiche, maitre de conférence en sciences juridiques ont exposé les différents aspects de cette loi. Après avoir parlé du contenu de ce texte qui a soulevé une controverse entre ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre un grand nombre de ses dispositions, M.Baali à fait remarqué que les lacunes sont liées à l'ambigüité du texte surtout en ce qui concerne les articles 2, à travers lequel sont dictés treize conditions que le journaliste est tenu de respecter dans l'exercice de son métier, l'article 80 relatif au droit d'accès à l'information, l'article89 considéré comme une immixtion dans les affaires de la corporation. Ces lignes rouges à ne pas dépasser méritent être déterminées explicitement our permettre au journaliste de rester dans le cadre auquel il est astreint. L'ouverture de l'audiovisuel au capital privé mérite aussi des garde-fous pour ne pas tomber dans l'anarchie et une éventuelle exploitation de ces édias à des fins occultes qui pourraient s'avérées dangereuses. Docteur Gouaiche, quant à lui a mis en exergue les différentes étapes de l'évolution des lois de l'information depuis 1962 en passant par octobre 1988, passant par 1990 à ce jour. « D'une presse publique orientée à une révolution de l'information. La presse s'est libérée, il y eu multiplications de titres et actuellement on parle de l'ouverture au privé de l'audio-visuel ». Ceci est pour l'intervenant, un processus positif qui a besoin de correctifs dans le sillage des différentes conjonctures. Pour illustrer ses propos, l'orateur releva que la loi de 1990 promettait de réguler l'espace publicitaire dans la presse écrite, mais rien n'y a été fait tandis que la nouvelle loi limite à 1/3 la superficie des pages du journal à la publicité. Le débat qui a suivi ces interventions a insisté sur le fait de savoir dans quelle mesure peut-on affirmer que la nouvelle loi contribue t'elle dans la liberté d'expression, sur les limites de cette loi qui peuvent constituer un obstacle à l'accès à l'information et à l'exercice du métier. Les interventions des étudiants de cette disciplines ont dans leur majorité exalté l'initiative des responsables de leur département qui leur à permis d'exprimer leurs soucis liés aux limites des lois sur l'information qui se sont succédées raisons pour laquelle les étudiants nous ont fait ressentir leur pessimisme quant à leur future métier. Il y a donc lieu de repenser ces textes de lois à la hauteur de l'évolution des sociétés. C'est la raison d'être de cette journée qui se veut être une prémices scientifique à une réflexion nationale ayant pour objectif d'enrichir ce texte. Le département des sciences de l'information et de la communication de l'université IBN BADIS de Mostaganem ne tient pas à s'en tenir à cette seule rencontre mais veut faire de l'année 2012, une année riche en réflexion sur une diversité de thèmes. Nous citerons à ce propos, le colloque qui aura pour thème « histoire, mémoire et communication qui se tiendra durant le mois de février, suivi au mois de mars du colloque commémoratif du savant algérien et théoricien en communication, M.Abderahmane Azzi puis le 4 et 5 mai en collaboration avec l'école du journalisme d'Alger, un colloque sur la loi organique de l'information pour finir l'année en beauté en organisant une journée d'étude sur la presse algérienne au cours de laquelle il est prévu d'honorer l'un des doyens des professeurs algériens en communication et fondateur de l'école du journalisme ; en l'occurrence M. Zoheir Ihdadene.