A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de presse, la faculté des sciences, de l'information et de la communication de l'université « Abdelhamid Ibn Badis » de Mostaganem, a organisé un colloque national sur les médias, sous le thème de :« les paris de l'information et de la communication en Algérie » avec la participation d'éminents spécialistes, entre autres, professeurs et docteurs en sciences de l'information, qui ont débattu, par le biais de conférences de haut niveau, de divers sujets relatifs au theme de la manifestation scientifique . Le colloque s'est ouvert avec l'intervention du chef de département qui a souhaité la bienvenue à l'assistance composée fortement d'étudiants en sciences des l'infirmation et de la communication, et de confrères de la presse écrite, venus s'informer et se former. Le directeur de l'école supérieure de journalisme d'Alger a pris la relève pour rappeler brièvement l'historique du journalisme et de l'école depuis l'année 1964 ,sans oublier de soulever les dures peines du métier et a fini par céder la parole au recteur de l'université qui a salué le département des sciences de la communication de l'organisation d'une telle manifestation scientifique et à souhaité la bienvenue aux invités et aux conférenciers venus d'Alger et d'Oran, aux journalistes et aux étudiants de la filière. Les conférenciers se sont relayés à la tribune et ont aborde des sujets qui touchent au monde de la presse et des paris qui l'attendent ,mais l'intervention qui a retenu en haleine les participants, demeure celle du professeur et docteur en sciences de la communication, le docteur Brahim Brahimi, enseignant à l'école supérieure de journalisme d'Alger, qui s'est penché sur l'un des sujets qui touchent à vif les journalistes, la fameuse loi de l'information de l'année 1990 et son code de « répression »,une loi qui a libéré la presse en permettant la naissance de centaines titres, mais dont le code ressemble plutôt à un code pénal « bis »,un code qui a mis tant de journalistes en prison pour des délits de presse, un délit qui n'existe qu'en Algérie, ce sujet a été longuement discuté par le professeur qui a rappelé à l'assistance le lot des victimes de journalistes qui sont tombés au cours de la décennie noire, qui étaient pris pour cible par la horde sauvage et qui n'ont jamais hésité a dénoncer les affres que faisait subir le terrorisme au peuple sans armes, les multiples batailles que les journalistes ne cessent de livrer sur plusieurs fronts que vive une certaine liberté d'expression, mais que malheureusement un code pénal est toujours en vigueur pour l'étouffer et la maintenir bâillonné ,sur ce volet là, le conférencier n'a pas mâché ses mots en face de l'emprisonnement des journalistes et leur harcèlement de la part d'une justice qui les punit de rapporter l'information jugée souvent diffamatoire, M. Brahimi a fini par annoncer de bonnes nouvelles pour la corporation qui va peut être se soulager définitivement de ces poursuites pour diffamation et ses peines d'emprisonnement et la faillite garantie pour la publication qui ose publier des articles diffamatoires, avec l'annulation pure et simple des ces articles du code et sa révision radicale pour tout le bien être de la corporation qui ne cesse de militer pour un code de déontologie émanant des journalistes. Cette dernière allocution du professeur a été fortement ovationné par les participants. Cette manifestation scientifique a permis aux journalistes et aux étudiants de prendre assez de notes pour se perfectionner et apprendre beaucoup de techniques sur la collecte de l'information, de par le reste des conférences qui traitaient du sujet de la formation et de l'apprentissage du métier.