La réunion du premier responsable de la wilaya dans la journée d'avant-hier avec la société civile a duré jusqu'à une heure tardive de la soirée (20 heures), à souligner que M.Ouadah Houcine, wali de Mostaganem, n'a pas quitté la salle de réunion et n'a même pas déjeuner, vu l'importance qu'il a donné à cette rencontre. En effet, le wali suite aux différents doléances et préoccupations du citoyen, n'a pas manqué d'être attentif, après les dernières visites qu'il a entamé à travers les communes de la wilaya Mostaganem se mêlant à la population rurale. Aussi a-t-il jugé utile de programmé un face à face avec les représentants de la société civile et ce en présence de tous les directeurs de l'exécutif, chefs de daïras et maires. Après que les responsables des secteurs aient exposé leurs bilans et les travaux réalisés et ceux qui sont en cours, à savoir l'habitat, l'urbanisme, la DLEP , la santé, l'éducation et tous les autres secteurs, l'après-midi sera réservé aux membres de la société civile , qui ont exposé leurs problèmes et leurs préoccupations , afin de trouver des solutions. Cette opportunité a permis à beaucoup d'entre eux de s'exprimer et d'exposer leurs problèmes et de proposer des solutions, à moyens et longs termes. Les revendications des citoyens ont été axés autour du logement, des routes, de l'emploi, l'eau potable et sur tout ce qui peut améliorer leurs conditions de vie. Le wali n'a pas hésité à chaque fois d'apporter une réponse aux préoccupations, tout en rappelant que les revendications ne s'arrêtent jamais et que le citoyen évolue avec le temps et qu'il aura toujours besoin de plus pour mieux vivre. Citant l'exemple des citoyens des années 70, qui selon lui ne demandaient que le réaménagement des routes, l'eau potable et l'éclairage public, qui étaient comme un grand évènement lorsque de tels projets étaient réalisés. Aujourd'hui, il faut plus pour satisfaire les citoyens plus exigeants, une salle de sport couverte, une piscine chauffée, un stade en gazon artificiel…et cela se comprend dira-t-il. En ce qui concerne l'emploi, le wali n'a pas changé de langage, il estime que pour assurer le développement du pays, il important que les jeunes de s'investissent et apprennent des métiers, car c'est la meilleure solution pour eux de garantir un avenir. Il faut penser à l'après pétrole dès maintenant et le filet social ne durera pas une éternité, a-t-il rappelé. Pour ce qui est du dédoublement de certaines routes comme la R.N 23, le wali estime que c'est un développement au détriment de l'agriculture, il est selon lui contre la dilapidation des terres et le gaspillage d'une source inépuisable. Le wali a estimé en outre, que le contournement des villages comme Mesra, Sirat et Bouguirat est un obstacle pour les activités de certains commerçants de la région. Il a cité l'exemple de Stidia et Ouréah, dont les commerçants ont été lourdement pénalisés par le contournement de la route nationale 11, c'est un véritable embargo contre ces communes et un frein à leur évolution a-t-il conclu.