Selon des sources concordantes, l'on a appris qu'une commission d'enquête ministérielle sera dépêchée dans tous les prochains jours à l'AFMOS de Mostaganem. Plusieurs dossiers seront épluchés selon notre source, par les enquêteurs du ministère de tutelle. En effet, la commission en question aurait été sollicitée, selon notre source par le nouveau de Mostaganem M.Ouadah Hocine, suite aux différentes constations relevées dans le cadre du programme de visites de travail et d'inspection effectué durant ce mois de novembre. Le wali veut et exige la transparence dans la gestion des affaires publiques et celles liées aux conditions de vie du citoyen, nous dit-on. Au cours de sa visite, le wali a pris de cours le sous-directeur assurant l'intérim, sur le coût réel du nouveau siège de l'AFMOS, un siège digne d'une multinationale et pas moins. Aussi, le chef de l'exécutif aurait été surpris par les procédures de ventes de logements promotionnels qui devaient faire l'objet de publication et de vente conformément à la législation en vigueur, or il aurait été constaté que les procédures en question n'ont pas été respectées. Un autre problème aurait été soulevé, à savoir le prix de vente du logement selon la formule LSP, où il a été constaté également certaines anomalies au niveau des prix de cession. D'autres sources indiquent que plusieurs dossiers concernant des opérations relatives au foncier, à la vente de logements promotionnels, de terrains, seront examinés à la loupe. C'est toute la gestion de 2004 à 2009, qui sera au menu des enquêteurs. Selon les dernières informations recueillies, le directeur de l'AFMOS, serait actuellement à l'Etranger (France). Est-ce un voyage programmé de longue date, ou aurait-il un lien quelconque avec la venue des enquêteurs d'Alger. En tous cas la question reste posée. Les premiers éléments d'information font état de l'examen du dossier du foncier, notamment au niveau de la station balnéaire ‘'Les Sablettes'' et Ouréah, ainsi qu'à Mostaganem, où une razzia de terrains a été constatée durant cette dernière décennie. L'accumulation des dossiers n'a pas, parait-il, laisser les services concernés indifférents, du fait que certains responsables de l'AFMOS, ont eu déjà affaire à la justice pour passation de marchés non-conformes à la législation en vigueur et dilapidation de deniers publics, mais l'affaire n'a pas eu de suite, pour la simple raison dit-on que le wali de l'époque n'aurait déposé aucune plainte en ce sens et qu'il ne se serait pas constitué partie civile en sa qualité d'autorité de tutelle. Ainsi, faut-il rappeler que les services de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem, avaient ficelé depuis plusieurs années un dossier pour mauvaise gestion impliquant certains responsables de l'AFMOS, et la justice en a été saisie du dossier. Seulement l'ex-wali 5Avant 2004), a saisi officiellement le parquet par le biais de l'avocat de la wilaya demandant l'arrêt des poursuites judiciaires contre le directeur de l'AFMOS sous prétexte que la wilaya ne s'est pas portée partie civile ou plaignante dans l'affaire et c'est grâce à la fameuse requête de l'avocat du wali qu'il y a eu extinction de poursuites. Certaines sources affirment l'existence de plus de 21 milliards de cts que l'AFMOS aurait contractés auprès de l'APC de Mostaganem. Notre source ajoute qu'à l'époque l'APC avait bloqué les comptes de l'agence foncière pour non paiement de créances qui s'élevaient à 19 milliards, contrairement à ce qu'avançaient les responsables de l'agence sur le montant de la dette qui ne dépasserait pas selon eux les 7 milliards de centimes. Devant ce bras de fer, l'ancien wali, aurait ordonné la main levée sur les comptes de l'agence et aurait par ailleurs instruit le chef de la daïra de présider une commission qui sera chargée de prendre en charge ce litige et d'en dégager les solutions appropriées, mais apparemment aucune issue n'a été trouvée à ce problème. Ajoutant à cela, à la veille du départ de l'ancien chef de l'exécutif de wilaya, ce dernier aurait demandé et convaincu même le premier vice président de l'APC, assurant alors l'intérim de P.APC, d'accepter dans un premier temps, le montant de 3 milliards de centimes versé par l'agence foncière, quant au reste, la wilaya serait prête à aider la commune financièrement dans certains projets, en compensation du reliquat des créances. Si l'intérimaire, à cette époque ne voyait aucun inconvénient, pas moins de 8 élus ont rejeté cette proposition, en réclamant de l'AFMOS, le versement de la totalité des dettes. Un autre dossier et qui n'est pas des moindres, est celui des terrains attribués à de faux investisseurs et revendus au prix fort au détriment du fisc et des intérêts publics. Aussi, il s'agirait aussi entre autres, des logements promotionnels vendus par l'AFMOS. Enfin, avec l'arrivée du nouveau wali rien ne semble à l'abri, et sa rencontre avec la presse et les différents acteurs de la société, laisse transparaitre que le mode de gestion a changé, et seule la transparence et la rigueur seront ses chevaux de bataille à Mostaganem.