Dans une lettre adressée au wali de Mostaganem, les bénéficiaires des 96 logements LSP de la Daïra de Sidi Lakhdar, ne décolèrent pas et s'élèvent contre les pratiques du promoteur immobilier Hanyan Mohamed Belkacem qui est en charge du projet et contre certains responsables et techniciens, qui ne font rien pour faire avancer les travaux de réalisation, du dit projet afin mettre fin à leur calvaire qui dure depuis plus de 3 années. Le projet des 96 logements LSP en question, dont Hanyan Mohamed Belkacem a été chargé et qui a débuté en 2009 « Voire permis de construire du 03/05/2009 » pour un délai de 24 mois n'a à ce jour pas été réceptionné dépassant l'échéance avec un retard de plus de 13 mois. Dans cette même lettre datée du 29/05/2012 et dont le journal Réflexion détient une copie, ils attirent l'attention du chef de l'exécutif sur, le non respect des échéances et des normes pour ce qui est des constructions d'où les malfaçons, l'esthétique, l'architecture et autre bâclage surtout pour ce qui est des travaux de maçonnerie de l'extérieur qui sont parfois d'une laideur et d'une grossièreté criardes, pour signaler dans ce même contexte: la non réalisation du mur double cloison en brique séparant les immeubles, Le cas des escaliers a été aussi soulevé du fait qu'ils ont été mal conçus, et ce malgré les instructions du wali lors de sa dernière visite et qui avait ordonné à ce qu'ils soient refaits, mais il semble que cela n'a pas été le cas. Utilisation d'un plâtre périmé et de mauvaise qualité pour enduire les murs de séparation interne des chambres. Portes et fenêtres en bois de mauvaise qualité. Selon les signataires d'autres malfaçons ont été constatées et signalées dans les rapports de la DLEP, en date du 09/05/2011. Juste après la visite du wali de Mostaganem en date du 06/07/2011, le promoteur et la directrice de la DLEP avaient pourtant fait savoir que les travaux étaient en voie d'achèvement et que la distribution des logements allait suivre, mais depuis rien n'a été fait que ce soit en matière de travaux concernant les malfaçons ou en matière de distribution. La fin de non recevoir de la DLEP Selon la lettre, les représentants des bénéficiaires ont eu une rencontre en date du 09/01/2012 avec la directrice de la DLEP, qui s'était mise d'accord pour revoir les malfaçons le plutôt possible et s'était entendue pour renforcer la main d'œuvre d'où le recrutement d'ouvriers qualifiés pour terminer à temps et réceptionner le dit projet dans un délai de 3 mois et ce à partir de la date de la dite réunion. Après une attente de plus de 4 mois, le 21/05/2012 les représentants se sont encore une fois déplacés pour voir la directrice de la DLEP, mais cette dernière selon eux leur a fait savoir qu'elle ne pouvait rien faire et les a sommé de ne plus revenir car elle ne sera plus en mesure de les accueillir, une fin de non recevoir du fait qu'elle venait de leur fermer la porte. A partir de là, ils ont à plusieurs reprises rencontrés le chef de Daïra et les élus locaux de Sidi Lakhdar se heurtant à la même réponse, à savoir qu'ils n'avaient aucune solution à leur problème, même la demande d'audience adressée au wali de Mostaganem en date du 15/04/2012 est restée lettre morte. Depuis, ils ne cessent d'appeler les pouvoirs publics, afin que l'on mette fin à leur calvaire qui perdure et qui semble prendre des dimensions graves selon eux. Devant cet état de fait les bénéficiaires se disent surpris et choqués de par le laxisme et l'irresponsabilité des autorités concernées qui font la sourde oreille rejetant tous les appels aux calendres grecs. Le fait qu'aucune décision n'ait été prise par les pouvoirs publics, pour mettre fin au diktat du promoteur et des responsables concernés, ces derniers se demandent s'ils ne sont pas complices de ce promoteur qui se croit intouchable, pour se demander quelles seraient les conséquences que peut engendrer un tel retard dans la réception de ce projet qui traine en longueur, du fait que les travaux sont toujours à l'arrêt. Dans ce même contexte, ils dénoncent le comportement du promoteur et de tous les responsables qui sont au fait de cette situation et qui ne bougent pas le petit doigt pour trouver une solution. Le cas du projet des 96 logements LSP se pose avec acuité du fait du retard dans sa réception et met en lumière l'irresponsabilité du promoteur et des pouvoirs publics qui laissent pourrir la situation si l'on croit les signataires de la lettre malgré que ses agissements aient été dénoncés aux autorités, mais il semble pour autant que l'on sache qu'aucune réaction n'a été enregistrée de la part des autorités. Aussi les bénéficiaires des 96 logements LSP de Sidi Lakhdar, lancent un appel au chef de l'exécutif et demandent à être reçus pour lui expliquer les dessous de cette affaire qui est loin de connaître son épilogue.