Moins de deux jours après le suicide d'un jeune à Aïn El Hadid, à Tiaret, un jeune homme de 25 ans, habitant la même localité, s'est lui aussi donné la mort dans la matinée de ce mardi 19 juin, en se pendant à un pylône électrique, en pleine place publique, a t on appris. Selon des témoins oculaires, ce père de famille, venait de quitter le siège de la mairie après avoir eu un entretien avec le président d'APC lorsqu'il a escaladé un pylône électrique au sommet duquel il s'est pendu avec sa ceinture, sous le regard horrifié des passants. Un homme a tenté de secourir la victime mais a été découragé par les flammes provenant de la ligne à haute tension. Les sapeurs pompiers, appelés à la rescousse, n'ont pu que constater le décès du jeune homme. Son corps a été déposé à la morgue de l'hôpital de Frenda et une enquête a été ouverte par la gendarmerie nationale pour déterminer les raisons ayant poussé ce jeune père de famille à commettre son geste fatal. Pour rappel Cinq personnes ont mis fin à leurs jours à Tiaret, en l'espace d'une semaine .Le dernier cas de suicide en date a eu lieu tôt dans la matinée de ce jeudi 17 mai lorsqu'un homme de 36 ans s'est pendu à un arbre à Mellakou, à une vingtaine de kilomètres au sud de Tiaret. Son corps a été transporté ce matin vers l'hôpital de Tiaret aux fins d'autopsie. Deux jours auparavant, un adolescent âgé d'à peine 14 ans s'est, lui aussi, donné la mort par pendaison à Aïn El Hadid, à 70 km au sud de Tiaret. Trois autres hommes, âgés de 27, 34 et 57 ans ont mis fin à leurs jours les 10 et 11 et 12 mai dernier. Le premier a ingurgité une bouteille d'acide à l'intérieur de son domicile, avant de rendre l'âme une heure plus tard à l'hôpital de Mahdia, tandis que le deuxième est décédé après avoir avalé des comprimés de barbituriques. Le troisième homme, un sexagénaire originaire de la ville de Relizane, a été retrouvé mort, pendu à un arbre, près de Guertoufa, au nord de la wilaya. Des enquêtes ont été ouvertes par les services de sécurité pour tenter de déterminer les causes qui ont poussé ses victimes à commettre leur geste désespéré.