Suite à la conférence de presse tenue par Mohamed Smain qui a passé 18 jours en prison au centre de rééducation de Relizane et durant laquelle il a esquissé un portrait sombre de l'univers carcéral en Algérie. Le parquet général près tribunal de Relizane, après avoir pris connaissance de la conférence de presse donnée par l'ex détenu en date du 10 juillet 2012 a tenu à apporter les clarifications nécessaires pour éclairer l'opinion publique. « L'intéressé tente de fourvoyer l'opinion publique à travers de fausses informations qui contrastent complètement la réalité par laquelle il a purgé une peine de prison à l'intérieur du centre de rééducation de Relizane dans une chambre de 10 prisonniers seulement avant de bénéficier de la grâce présidentielle pour retrouver sa liberté » a déclaré le procureur général M. Benaboun. Selon ce dernier, la prison est dotée de 5 médecins généralistes, deux dentistes et 8 psychologues. Avant d'ajouter dans ce contexte que des cycles de formation professionnelle ont été établis au profit de 376 détenus stagiaires, alors que 325 autres détenus poursuivent des cours généraux dont 21 ont décroché le baccalauréat cette année. Par ailleurs, 21 autres détenus ont réussi quant à eux à l'examen du BEF. D'autres détenus suivent, selon M. Benaboun, des cours universitaires à distance. D'autre part, le procureur général de Relizane a indiqué que le centre de rééducation de Relizane est doté de structures pour les activités sportives, culturelles et de divertissement. Le parquet général ajoute, cependant, que le concerné durant son séjour en prison, a bénéficié de plusieurs visites médicales et un suivi pour la maladie du diabète dont il souffre. Tous ces avantages ajoute le parquet général ont été mis en place pour protéger les droits de l'homme et leur application sur le terrain sont indubitables comme le témoignent les commissions nationales et internationales qui ont rendu visite aux différents centres de rééducation sans compter les visites périodiques de la presse nationale et de la société civile qui activent incontestablement à travers les prisons en Algérie.