Quatre ans, jour pour jour, que dure cette idée de servir les plus petits à la manière des grands. Une idée de servir cette société malade en quête de magie, d'enchantements, de sublime et de surnaturel pour remèdes. Il n'en sera jamais ainsi. L'antidote est là ! Pointer du doigt là ça ne va pas. Là où ça grince et là où c'est grippé et ankylosé. A voir depuis juillet 2008 ce qui a été écrit et réécrit, dénoncé et chahuté, nous serions les heureux parmi les heureux. Malheureusement, rien n'y fait. Drogue, crimes, corruption, bureaucratie maladive, prostitution, agressions, détournements, dilapidations de deniers publics, mal façon, abus en tous genres restent le lot quotidien du citoyen algérien. Réflexion, le quotidien national, est reconnu comme l'oriflamme de la presse de proximité. La presse à l'écoute du citoyen et chose rare un accoudoir de l'administration qu'il a souvent épaulé. Désormais, l'on se relaie Réflexion dans les bureaux et l'on tient compte des préoccupations et doléances des citoyens sans rechigner, car les mentalités ont bien changé. Droits et devoirs commencent à être cloisonnés dans les esprits et nulle place n'est laissée à l'amalgame. On ne traite plus de socio-historicité des maux, mais carrément d'antidotes et d'éradication. Le paysage médiatique algérien connait en ce moment une effervescence qui risque de pousser à fond le bouchon. Des chaînes de télévision versent dans l'insulte et la provocation. Et contre toute attente, elles sont très suivies. Le vide est comblé ! L'on hue à cor et à cris, à tort et à travers et à tout bout de champ d'honnêtes gens qui servent cette nation. Et l'on fait même appel à d'habiles manipulateurs étrangers pour jeter l'huile sur le feu. Et si l'on se référait à la sagesse de Réflexion pour remédier en silence aux maux et les souffrances de notre société pour aller de l'avant et apaiser les mécontentements ? Les souffrances générées par des humains comme vous et moi et rarement par le pur hasard vu l'encadrement de qualité qui gère notre vie quotidienne. Que d'encre a coulé à Réflexion pour ne faire que pschitt sans suite. Des coups à blanc. Des coups à blanc car l'ère est encore à « Réflexion aboie, la caravane passe ». La caravane malfaisante qui a fait des immolés par le feu, des mendiants infestant nos rues, des orphelins au ciel pour toit et des jeunes filles la prostitution pour tout gagne-pain. Et comble du malheur, la pauvreté est érigée à l'état d'un droit. Un droit vues les queues interminables devant les maisons de bienfaisance et les châteaux et palaces de nos nababs. Encore une fois et avec étonnement, pour quelle raison, ne tient pas compte des écrits de ceux-là qui sont considérés comme les plus pauvres des intellectuels ? Des Socrate en puissance. Si la norme collective est la rigueur dans l'appréciation d'un mal, pourquoi ne court-on pas vers la thérapeutique au lieu de tergiverser et cacher le soleil avec un tamis ? Ce petit journal a rencontré des grands et des moins grands et nous n'en citerons que Gilbert Meynier, Yasmina Khadra, le réalisateur Kaddour Brahim Zakaria, le Dr Pierre Costes, le philosophe Salah Ferhan, Houcine Ouaddah, mais aussi des maires, des pompiers, des chefs de daïra, des bergers et des balayeurs, et leur dénominateur commun n'est autre que l'amour qu'ils portent pour ce beau pays. Un amour qu'ils veulent éternel pour une Algérie forte. Et leur seul profit ne serait que la joie dans les yeux et le cœur. Très en vue sur le net, le petit quotidien a dérangé outre-mer et dérangera encore tant qu'on touchera à cette terre bénie. Et les tours dans le sac Réflexion ne manquent pas, soit-dit en passant. Ah ! On lui a aussi fermé des portes là où nos compatriotes lui ont ouvert leurs cœurs. A Réflexion, le pas en avant a été fait depuis quatre ans, mais le Rubicon n'a pas été franchi. Il est du devoir de tout un chacun de suivre ce pas pour le bien de ce beau pays car en fin de compte ce quotidien dont nul ne peut mettre en doute le patriotisme est le bien de tous les Algériens pour ne pas dire bien de l'humanité entière. « A quoi reconnaît-on que l'on est amoureux ? C'est très simple. On est amoureux quand on commence à agir contre son intérêt. » C'est de Truffaut. A Réflexion, vos serviteurs arrivent à peine à joindre les deux bouts. Ils sont pères de famille et mères-ménagères par excellence, des jeunes et des moins jeunes, des mariés et des célibataires, des citadins et des campagnards, des salariés et des bénévoles. Mais aussi d'énergiques retraités qui ont encore à donner. Et leur idéal à tous est d'être utile à autrui, ici là-même à Réflexion, sans aucun intérêt hormis de partager avec vous vos peines et comme cet amoureux, ils passent l'efficacité avant le gain. Je réponds encore une fois à une question que vous vous posez tous : les journalistes sont-ils riches ? Non ! Et je le jure.