En observant le ciel ou plutôt les limites des toitures des maisons et immeubles de la ville de Mostaganem, nos yeux sont parfois agressés par les innombrables fils électriques. Harmonieux ou pas, tels de gigantesques toiles d'araignées, ils traversent rues et pâtés de maisons et autres, ces fils ont leur histoire. Comme tel est le cas à la place du 1er novembre au centre-ville où bon nombre de commerçants travaillant dans l'informel ne cessent de s'alimenter en électricité en fraude, ils tiraient leur jus par câble qu'ils branchaient sur les poteaux d'éclairage public. Ces pratiques peuvent être à l'origine d'incendies et de coupures fréquentes d'électricité. Très incommodées par les atteintes tierces, ces fraudes ou plutôt vols provoquent à eux seuls une saignée pour la compagnie en énergie de quoi alimenter des centaines de logements. Ces branchements illicites qui couteraient des milliards portent gravement atteinte aux réseaux et causent une perte sèche en énergie. Ces commerçants, la laideur des fils qu'ils font passer par les arbres ne les gênent nullement, ils forment de véritables toiles d'araignée, cela va de soi que de tels réseaux anarchiques constituent des menaces publiques. A ces fraudes et piratages des réseaux qui sont un peu partout, vient souvent s'ajouter à des rétrocessions, des personnes louant des lignes de tension parfois volées. Pourtant la sous-traitance est interdite par la loi. Cette situation encourage les inculpés et démobilise la Sonelgaz.