Les bénéficiaires, ayant souscrit auprès de l'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) dans le cadre de la formule LPA, verront leur dossier affecté une fois les logements réalisés, soit dans 18 mois, a annoncé le directeur général de l'office. Sur le nombre de 1.400 unités, d'un quota de 6.500 unités destiné à la wilaya d'Oran, l'office en est déjà à un taux d'avancement de 15% des travaux d'exécution et ce, en l'espace de 02 mois, a fait état la même source. Cette proportion de logements sera réalisée à hauteur de 1.300 unités au niveau de Belgaïd par une entreprise Turque et 100 autres unités dans la commune balnéaire d'Aïn El Turck par une entreprise algérienne. Quand au reste de cette affectation, sera réalisé par l'agence AADL, ainsi que des entreprises algériennes privées, ayant participées aux précédents programmes de construction à Oran. Le responsable de l'office (OPGI), souligne que le service de dépôt des dossiers de souscription à la formule LPA est toujours ouvert aux citoyens. La wilaya d'Oran aura en faite, deux programmes de construction en cours de réalisation, de deux plans quinquennaux différents, si l'on doit tenir compte des chantiers toujours en cours et ceux qui sont pratiquement achevés en attente de livraison. Sauf que selon les avis des requérants, qui concerne la plus large catégorie de la société, le logement promotionnel aidé LPA risque de subir le même sort que le programme LSP. Au-delà, la singularité entre l'offre et la demande, combinée à l'occultation dans la distribution que l'on annonce, les postulants voient leurs espoirs dissipés pour cette seule formule accessible. En effet, attendre dix huit mois pour savoir si l'on est retenu à un logement est arbitraire, excessif et stressant pour les postulants. Il est constaté que l'on complique d'avantage la formule du LPA par des mesures bureaucratiques, en contradiction à la démarche méthodologique de mis en œuvre du LPA, particulièrement le 3ème chapitre du document officiel dédié à cette formule, développé lors d'une séance de travail à l'hémicycle de la wilaya d'Oran. Rappelons que cette démarche a été établie en application des dispositions législatives et réglementaires, régissant la politique de l'Etat en matière de soutient à l'accès au logement. Malgré cela, et au vu du sort que subissent les bénéficiaires qui attendent la livraison de leur logement depuis des années et ceux qui “habitent plutôt des listes" car certains chantiers peinent à voir le jour. Certains souscripteurs ont été incités à se désister. Les mécanismes ont permis, d'une certaine manière, la spéculation sur les unités récupérées indûment par les promoteurs immobiliers avec 30% de retenu sur l'apport versé par le souscripteur. Usant de vice de forme dans la procédure de vente, malgré des contrats de vente sur plan (VSP) établis en bonne et due forme, ainsi que le versement de la totalité des apports initiaux. Ces promoteurs de l'escroquerie ont influencé les souscripteurs à verser leur argent, pour se voir évincé, bien qu'il soit éligible à tous les niveaux. La distorsion entre l'offre et la demande, conjuguée à l'opacité dans la distribution, dissipe l'espoir des postulants au logement aidé. La promotion du logement promotionnel aidé (LPA), destiné aux ménages dont les revenus sont supérieurs à 20 000 dinars et inférieurs ou égaux à 90 000 dinars, devait, selon les officiels, associer les avantages de la location-vente de l'AADL et le logement socio-participatif (LSP). En théorie, l'idée est séduisante, mais Il est plus que probable, néanmoins, que les contraintes qui ont entravé le succès du LSP, se poseront inévitablement pour le LPA.