Trois nouveaux partis politiques en Algérie ont été autorisés à tenir leurs congrès constitutifs, à l'approche des élections locales prévues pour le 29 novembre prochain, indique lundi un communiqué du ministère de l'Intérieur, cité par l'agence APS. Parmi les trois nouveaux partis figurent le Mouvement populaire pour le changement (MPC), dirigé par Abdelkader Mellah, l'Union pour le rassemblement national (URN), dirigé par Lahouari Hamidi, et le Rassemblement espoir de l'Algérie (TAJ), dirigé par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul."Dans le cadre de la poursuite de l'examen des dossiers de création des partis politiques (...) les membres fondateurs des partis politiques, dont les dossiers remplissent les conditions légales, ont été autorisés à tenir leurs congrès constitutifs", selon le communiqué.M. Ghoul, qui était membre du Mouvement de la société pour la paix (MSP), s'est séparé de ce parti avant de créer son propre parti TAJ, suite à la décision du MSP de se retirer du gouvernement.L'Algérie tiendra les élections locales le 29 novembre. Le ministère de l'Intérier a affirmé qu'il poursuivait l'examen d'autres nouveaux dossiers de création de partis politiques.A la suite de réformes politiques lancées par le président Abdelaziz Bouteflika début 2011,un total de 27 partis ont été accrédités depuis l'an dernier, dont 21 ont participé aux élections législatives du 10 mai. Celles-ci ont vu le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) rafler la majorité absolue des sièges du parlement.