Le marché informel est le résultat des problèmes, Beaucoup de papiers, le foncier, des difficultés de bail, de la spéculation immobilière qui a fait que les loyers soient extrêmement importants. Tous ces résultats alimentent le marché informel. Le marché informel est notamment le résultat d'une administration, qui complique le parcours de quelqu'un qui veut s'installer dans une activité. Elle lui demande beaucoup de papiers. Il faut simplifier les procédures de telle façon qu'on encourage celui qui commence dans les affaires à se déclarer normalement. Et le dernier point, la concurrence est tellement dure avec l'importation des produits asiatiques, notamment de Chine que si on paye les impôts on se retrouve hors marché. Donc, quelque part il y a une contrainte de concurrence qui incite les chefs d'entreprises à fixer des prix hors fiscalité. Comme démarche de facilité, les producteurs éludent la fiscalité au lieu de réduire les autres charges. Il faudrait avoir une aptitude citoyenne on payant les impôts et revoir les frais pour mieux se placer sur le marché. Car la concurrence a comprimé les marges. Donc, si on n'a pas le souci de la bonne gestion on a tendance à ne pas payer les impôts. La baisse des différentes charges fiscales a fait l'objet de plusieurs textes dans le cadre des lois de finances depuis des années. Cependant, les résultats de ces baisses ne sont guère perceptibles sur le terrain. Malgré ces mesures, beaucoup d'entreprises continuent à fuir les impôts. Alors qu'il était attendu plus d'investissement et davantage d'emplois. Une étude au ministère qui révèlera que 50% des personnes physiques et morales de déclaraient pas leurs impôts, appelant à lutter contre l'incivisme fiscal. Quant à l'objectif d'inciter les entreprises à travailler dans la transparence, le résultat est encore dérisoire puisque «seules 10 % des entreprises déclarent leurs bilans de comptes sociaux au Centre national de registre de commerce (CNRC). Du coté des entreprises, les baisses restent encore faibles. Du coté des patrons, il y a une explication, du moment que, de leur point de vue, les charges fiscales figure dans la liste des obstacles, qui persistent encore et sont en grande partie à l'origine de la situation de blocage qui caractérise aujourd'hui l'investissement en Algérie. Dans un rapport publié dernièrement, entre les pays en terme de nombre de procédures et de temps nécessaire pour créer une société, il a été mentionné qu'en Hong-Kong ou en Singapour, une affaire peut être crée en 24 heures. L'Algérie est à la queue. Pour créer une affaire, il faut plus d'un mois et 14 papiers à fournir, en plus d'une vingtaine de procédures à accomplir. C'est trop ! Il faut qu'on puisse créer une affaire plus rapidement. Si on réussit ça, on aura moins d'opérateurs dans le secteur informel. Les inscriptions au registre du commerce durant le premier semestre 2012 se sont établies à 204.097, en baisse de 28% par rapport à la même période de 2011, ce qui porte le nombre total des commerçants en Algérie à 1.568.741, indique un bilan du Centre national du registre du commerce (CNRC). "Comparativement aux six premiers mois de l'année 2011, il ressort une Baisse de 28% des inscriptions au registre du commerce au 1er semestre 2012 précise le CNRC dans une note de présentation de son dernier rapport.