Mme G. Meriem est la femme la plus heureuse au monde après avoir repris les facultés motrices de ses membres inférieurs après une paralysie totale qui a duré plus de trois années. Les médecins étaient tous unanimes sur son cas. Leur diagnostic était le même et formel : Meriem, âgée de 46 ans, est condamnée à vivre sur une chaise roulante puisque ses membres inférieurs ne répondent plus et ne répondront jamais. Se rendant à sa rencontre, chez elle, à la ville de Sidi Ali, nous avons découvert une dame de fer qui a vaincu son mauvais sort avec une foi inébranlable et une patience incommensurable. La genèse de Meriem remonte à l'année 2003 où elle a été victime d'une chute qui lui a causé un dysfonctionnement fatal. Après avoir subi des examens exhaustifs, Meriem souffrait d'une hernie discale postéro-médiane avec conflit disco-radiculaire. En conséquence, elle a subi une intervention chirurgicale réussie suite à laquelle elle était complètement guérie. Six ans après, vaquant à ses taches domestiques ordinaires elle a été victime d'une électrocution après avoir touché un fil électrique non protégé. Depuis cet incident, la pauvre dame commença à ressentir des douleurs lombaires et son état de santé se dégradait au fil des jours. Après moult examens médicaux, Meriem a été opérée pour une hernie discale paralysante en mai 2009. Après cette ultime opération, les souffrances et les désagréments de Meriem ont commencé. La dame a perdu les facultés motrices des deux membres inférieurs. La quête pour une éventuelle guérison a commencé, consultation après consultation, des examens d'imageries médicales à répétition (scanner, IRM...) mais point d'amélioration. Le compte rendu électromyographique établi par un spécialiste en neurophysiologie clinique confirme des anomalies de conductions sensitives des sciatiques en faveur de séquelles de sa pathologie lombaire. L'examen d'imagerie IRM en date de janvier dernier est formel : Meriem présente un déficit moteur complet des membres inférieurs avec atteinte complète du SPE (nerf sciatique poplité externe). Les souffrances de Meriem ne s'arrêtaient pas là. Le 27° jour du Ramadan 2011, elle a perdu la vue. Hospitalisée à l'EHU d'Oran, les médecins lui ont certifié qu'elle a perdu à jamais la lumière de ses yeux. Elle devrait subir une intervention chirurgicale qui a été annulée à cause de problèmes d'hyperglycémie. Par miracle, Meriem a retrouvé la vue quelques mois après à l'occasion de l'Aïd el-Adha. L'autre miracle surviendra une année après. Le vendredi 5 octobre de l'année en cours restera à jamais gravé dans les mémoires de Meriem et des membres de sa famille. Ce jour là, son unique fils « Affif » est sorti de la maison vers 10 heures du matin. Il a eu une altercation avec un voisin et c'est le brouhaha dehors. Informée, sa sœur cadette commença à crier au secours de son frère. Croyant que son unique fils est mort, Meriem s'est miraculeusement mise sur ses pieds. Inconsciente et choquée, elle sortit à toute vitesse pour se rendre au 5° étage où habite l'adversaire de son fils. Voyant leur mère paralysée monter les escaliers à toute allure, ses deux filles s'évanouirent. La scène était difficile à digérer. Appelé en urgence, son mari n'a pas cru ses yeux en voyant sa femme debout. La nouvelle s'est vite propagée parmi la famille, les voisins et les amis. Promptement, une cohue s'est formée au domicile de Meriem pour constater de visu le miracle. Et ben ! C'est un vrai miracle, Meriem a repris les facultés motrices de ses membres inférieurs et ce que nous avons constaté lors de notre entretien avec elle. Depuis des siècles, les témoignages de guérisons miraculeuses foisonnent. Certains retrouvent la vue ou leurs capacités locomotrices, d'autres guérissent spontanément de maladies fatales. Sont-elles l'expression de la bonté divine ? La réponse est surement Oui. Meriem, une femme patiente dont le cœur est toujours garni de foi et de piété, nous a déclaré : « Je ne me suis jamais ennuyé de ma maladie ni perdu la joie de vivre. J'avais une immense patience et je n'ai jamais perdu espoir en la bonté divine. Je disais toujours à mes enfants : un jour, je serai rétablie et je marcherai sur mes pieds. Et voilà, DIEU merci. Par l'occasion, j'adresse un message, à travers le journal Réflexion et à tous ceux qui souffrent d'une quelconque maladie de ne pas perdre l'espoir car la miséricorde divine est immense. Seulement, il faut avoir la foi et la patience. ». Beaucoup de malades affirment en ayant recours à la foi pour combattre leurs maladies qu'ils retrouvent consolation et réconfort et deviennent plus optimistes et moins découragés ....Il s'agit de l'intervention de la main invisible de Dieu. "Et quand je suis malade, c'est Lui qui me guérit." (Sourate ash-Shu'ara', 80). Le Saint Coran fait l'éloge de la moralité du Prophète « Ayoub » (psl), qui a toujours cherché refuge en Allah lorsqu'il était malade : « Et Nous trouvâmes en lui un homme plein de patience dans l'épreuve et un excellent serviteur toujours enclin au repentir.». (Sourate Sad).