Selon de sources concordantes, les gardes communaux décident après une brève accalmie de renouer tout prochainement avec leur mouvement de contestation. Leurs coordinateurs au niveau des wilayas, une quarantaine, réunis avant-hier en session de leur coordination nationale, à Alger, ont convenu de la nécessité de reprendre le front après les promesses non tenues de leur tutelle, le département de l'intérieur et des collectivités locales avec lequel le contact est rompu depuis belle lurette alors qu'il était question de rencontres périodiques entre les deux parties tel que convenu lors de leur réunion de l'été dernier. En effet, le principe d'une manifestation publique à Alger a été retenu à l'occasion de ce conclave, une marche selon toute vraisemblance qui sera ponctuée probablement, d'un rassemblement devant l'APN selon la source. Une manière de dénoncer les pouvoirs publics que la corporation soupçonne de préparer une dissolution en douceur «sans trace aucune des nobles motivations et des lourds sacrifices consentis pour la patrie», selon la même source. Hors de question d'abdiquer et d'abandonner le combat de la dignité qu'elle a engagé il y a des mois, voire des années de cela. Il est aussi question de lancer une large concertation avec «les partis politiques et entités associatives acquises à cette belle cause que défend la corporation des gardes communaux», ajoute la même source. D'ici le 04 janvier prochain, les gardes communaux observeront, le 26 du mois courant, devant le tribunal de Bir Mourad Raïs un sit-in de soutien à une quarantaine de leurs collègues poursuivis, entre autres, pour attroupement illégal sur une voie publique et outrage à corps constitué dans l'exercice de ses fonctions consécutivement à leur marché avortée sur la capitale à partir de Blida, le 09 juillet dernier. Un procès, le second du genre après celui du 24 octobre dernier reporté donc au 26 du mois courant.