La Garde communale a tout juste quelques jours devant elle. Le corps n�existera, en effet, plus en tant que tel � partir du 1er novembre prochain, date � laquelle sa dissolution sera effective. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Apr�s 16 ans d�existence, le corps ayant �t� cr�� le 3 ao�t 1996 sous le d�cret ex�cutif portant le num�ro 96- 265, paru dans le JO ( Journal officiel) n�47, une cr�ation dict�e par l�imp�ratif de faire face � l�hydre islamiste arm�e, la Garde communale sera officiellement dissoute le 31 octobre prochain. C�est ce que r�v�le le charg� de la communication au sein de la Coordination nationale de la corporation. La r�union de mardi dernier, qui a regroup� les directeurs centraux au niveau du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales et les coordinateurs nationaux et locaux des Gardes communaux, a �t� on ne peut plus explicite quant au sort scell� du corps, a affirm� Lahlou Aliouet. Pour notre interlocuteur, cette entrevue de pr�s de 6 heures, qui a eu lieu au si�ge de la wilaya de Blida, a �t� l�occasion pour les deux parties de discuter de l�apr�s-dissolution, soit le devenir des effectifs du corps, estim�s � pr�s de 94 000 agents. Ainsi, M. Aliouet, qui fera part de la parution imminente dans le Journal officiel du d�cret portant dissolution du corps de la Garde communale, parlera de trois options alternatives offertes aux membres de la corporation. Il y a d�abord le d�part volontaire � la retraite, option qui semble susciter un grand int�r�t puisqu�ils sont pr�s de 54 000 agents � en faire le choix. Vient en seconde position l�int�gration de l�ANP en tant qu�auxiliaires avec des v�ux exprim�s par pas moins de 22 000 agents. Le reste des effectifs ayant pr�f�r� se reconvertir en agents de s�curit� dans des entit�s �conomiques ou administratives publiques. Ces derniers, pr�cise notre interlocuteur, et dans l�attente donc d�un poste d�emploi, continueront � percevoir leurs salaires. Cela dit, la dissolution en vue de leur corps ne semble point changer de trajectoire � l��lan revendicatif de la corporation. �La dissolution toute prochaine de notre corps ne veut nullement dire la fin de notre mouvement de revendications�, tient � pr�ciser le charg� de la communication au sein de la corporation pour qui, la question des 16 heures suppl�mentaires, de la classification des agents ou encore celle ayant trait aux �uvres sociales �sont toujours pendantes. Nous continuerons � les faire n�tres jusqu�� leur enti�re satisfaction�. Et dans ce cadre, M. Aliouet fera part d�une r�union, pr�vue demain, du bureau de la Coordination nationale de la Garde communale, soutenant que le mouvement de revendication de la corporation observera une halte, le temps que les �lections locales pr�vues les 29 novembre prochain se d�roulent, � l�effet, dit-il, d��extirper notre mouvement de toute vell�it� d�exploitation politique �. Exception faite, tient-il, cependant, � pr�ciser, du 24 octobre courant, date � laquelle 44 agents de la Garde communale r�pondront de quatre chefs d�inculpation dont attroupement ill�gal sur la voie publique et outrage � corps constitu�, et ce, cons�cutivement aux violents affrontements entre les forces de l�ordre et les gardes communaux lors de leur marche sur Alger � partir de Blida, le 9 juillet dernier. A l�occasion, un sit-in de soutien aux coll�gues convoqu�s se tiendra devant le tribunal de Bir-Mourad- Ra�s, dans la capitale o� le proc�s est pr�vu. Le projet de fondation toujours de mise Et pas que cela puisque pour M. Aliouet, la dissolution en vue de la Garde communale ne remet point en cause le projet de cr�ation d�une fondation d�di�e � ce corps. Bien au contraire, la r�union de ce dimanche traitera justement et principalement de ce dossier qu��il n�est pas question d�abandonner puisque nous escomptons, � travers cette entit�, perp�tuer le combat noble d�un corps qui a contribu� et grandement � coups de sacrifices, � la sauvegarde de la R�publique du p�ril islamiste �.