C'est dans le cadre du programme relatif à la résorption de l'habitat précaire dans la wilaya d'Oran que 500 familles résidant dans des habitations vétustes en préfabriqués vont être relogées, très bientôt, dans des appartements neufs, a-t-on constaté. Les familles ont pris possession de leurs nouvelles habitations dans la commune de Bir El Djir, lors de cette opération qui fait partie d'un programme de 800 logements à attribuer, a-t-on indiqué à la wilaya. La prochaine remise de clefs de logements neufs, au titre de l'éradication de l'habitat précaire, aura lieu à Oran pour les habitants des quartiers de Derb, Hamri et de Médioni tandis que d'autres opérations sont annoncées pour avant la fin de cette année à Ain El Turck, pour un total de 274 habitations, a précisé la même source. Sollicité par des familles de "Batimat Taliane", le wali a annoncé une opération de relogement imminente des 500 familles qui résident dans ces bâtiments en préfabriqué qui sont menacés au quotidien par la présence de l'Amiante des toitures qui sont fabriqués avec ce produit dangereux. A cet effet, M. Abdelmalek Boudiaf a instruit les responsables concernés, à leur tête le chef de daïra, de mettre en route, dès maintenant, le mécanisme nécessaire (mise à jour éventuelle de la liste des intéressés, dernières retouches pour parachever "l'habitabilité" des logements de transfert, logistique relative à l'opération de relogement, etc.)Dans ce contexte, le wali a tenu à souligner, en substance, que le relogement se fera dans des conditions "très normales", assurant que son administration a œuvré par des moyens habiles de dialogue et de concertation afin de réunir toutes les conditions favorables à un déménagement collectif normal, suivi quelque temps après par le démantèlement de ces habitations fortement amiantées et qui représentent un danger pour ses occupants mais également une plaie urbaine au cœur de la ville d'Oran. Entre l'annulation pour raisons d'ordre public en premier lieu de la précédente opération de relogement et la "réactivation" de la démarche, que s'est-il passé au juste ? Un groupe "représentatif" de pères et mères de famille, jouissant d'une bonne notoriété parmi le collectif des colocataires de la cité, a sollicité audience auprès du wali, où il lui a expliqué en termes exprès l'intention de la majorité absolue des 500 familles favorable au déménagement, tout en lui faisant part de "pression négative" exercée auparavant par certains manipulateurs à contre-courant de l'intérêt commun. Pour sa part, le wali a donné aux habitants des garanties de disponibilité de toutes les commodités dans les nouveaux logements où ils seront relogés, ainsi que du bon cadre de vie mis en place. Pour en avoir le cœur net, chaque bénéficiaire pourra, en vertu de l'engagement du wali, visiter au préalable son nouveau chez-soi et s'assurer que tout y est, avant de donner son accord pour le relogement. Autrement dit, le jour du relogement, les familles concernées ne découvriront pas leurs maisons, mais s'y installeront commodément, selon le wali. Dans le même chapitre de résorption de l'habitat précaire (RHP), le wali a annoncé qu'une autre opération de relogement est en cours de préparation, qui touchera, celle-ci, quelque 800 familles habitant dans de vieux bâtis dans les quartiers populaires de Médioni, El-Hamri et Derb. Il s'agit de titulaires de pré-affectations dans le cadre du programme RHP, souligne-t-on.